Depuis l’évocation d’une quatrième licence 3G, on avait toujours vu un Nicolas Sarkozy opposé à l’arrivée d’un nouvel acteur dans les télécoms. La raison en serait sa proximité avec Martin Bouygues. Finalement, c’est grâce à François Fillon, qui avait toujours été pour, que Free avait pu postuler à l’obtention de cette licence. Le premier Ministre avait alors, rapportait la presse,
profité du malaise vagal du Président pour autoriser le lancement de l’appel d’offre
Ainsi que plusieurs Freenautes nous l’indiquent, sur son blog intégré à l’express.fr,
le rédacteur en chef de l’Express, Renaud Revel, apporte une toute autre explication. Selon lui «
à l’été 2010 François Fillon avait fait adopter en Conseil des ministres le texte instaurant l’appel d’offres, en vu du lancement d’une quatrième licence 3G, ouvrant ainsi la voie au patron de Free, Xavier Niel. Quelques jours plus tard, le même Fillon signait le décret, alors que Nicolas Sarkozy, longtemps hostile à cette ouverture du marché, se remettait à l’hôpital d’un malaise vagal. »
Or à l’époque une partie de la presse, dont le Canard Enchainé, s’était aventurée en expliquant que Fillon, court-circuitant l’Elysée, avait profité de l’alitement de Nicolas Sarkozy pour faire passer cette décision. Tout cela relève d’élucubrations fantasques. Car c’est bien le chef de l’Etat qui arbitra, bien sure, cette décision, désavouant celui à qui il avait promis de ne rien lâcher sur ce dossier : son ami Martin Bouygues. La raison qui explique ce revirement de Nicolas Sarkozy, à l’époque, en était simple : à la même époque, le locataire de l’Elysée avait appris, bien avant tout le monde, que Xavier Niel s’apprêtait à prendre le contrôle du Monde. Et il n’était pas question que ce quotidien devienne entre ces nouvelles mains un instrument de combat mis à la disposition de l’opposition. Nicolas Sarkozy rencontra alors Xavier Niel à l’Elysée »
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox