Si l’ANFR n’a pas encore dévoilé son rapport définitif sur le réseau de Free que lui a demandé Eric Besson, Les Echos en rapporte quelques éléments. Ainsi l’agence des Fréquences estime que la méthode utilisée par l’ARCEP n’est pas totalement satisfaisante pour un opérateur utilisant l’itinérance.
Pour vérifier l’étendue du réseau de Free Mobile, l’ARCEP utilise des cartes SIM « bloquées », qui ne peuvent se connecter que sur le réseau de Free, expliquent Les Echos. Ces tests réalisés par l’ARCEP ont ainsi montré que Free Mobile couvrait bien 27% de la population.
C’est cette méthode que conteste l’ANFR, qui indique que dans la pratique, les abonnés Free Mobile utilisent des cartes SIM qui peuvent se connecter au réseau de Free ou d’Orange. Une très grande partie du trafic transiterait donc par le réseau d’Orange. Et selon les constatations de l’ANFR, « Free Mobile a implanté bon nombre de stations de manière très espacée » envers son fournisseur de l’itinérance.
L’ANFR souhaite pour le moment concevoir de nouveaux tests pour « élucider certaines particularité du fonctionnement radioélectrique du réseau free Mobile » avant de rendre sa décision finale. En se servant de cartes non bloquées, l’ANFR a remarqué que « seules 70% des stations de l’opérateur sont entrées spontanément en interaction avec le mobile portant une carte Free ». Un pourcentage atypique selon l’ANFR qui estime que la couverture repose très largement sur l’itinérance.
Il n’y a cependant pas vraiment d’inquiétude pour Free puisqu’ainsi que l’indique l’ANFR, il peut y remédier rapidement « puisqu’il lui suffit de modifier quelques paramètres dans son réseau pour rétablir la préférence de ses terminaux pour son infrastructure propre »
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox