Saturation des réseaux : Vers la convergence des réseaux mobiles et wifi
Avec le wifi, les opérateurs veulent faciliter la convergence entre la 3G/4G et ce mode de connexion. D’ici 2015, ils envisagent de multiplier par quatre le nombre de hotspots, afin de mettre en place la norme Hotspot 2.0 (estimation Informa Télécom).
Cet été, SFR a décidé d’activer un accès automatique à son réseau wifi pour limiter la saturation de sa 3G, Orange va se lancer dans l’aventure en ce début d’année et Free espère bien profiter de sa licence Wimax pour faire de la 4G LTE ou encore profiter de son réseau communautaire Free Wifi. Free bénéficiera dans les prochaines années d’une décision de Bruxelles qui impose qu’à compter de 2016, les licences nationales deviendront technologiquement neutres permettant ainsi l’utilisation du Wimax pour son activité mobile.
A l’étranger, l’Américain ATT et le géant chinois China Mobile ont décidé de partager leurs réseaux communautaires pour leurs clients voyageurs. Ceux-ci peuvent donc se connecter à l’étranger sans que leur facture n’explose. Sur le vieux continent, Orange s’est rapproché de Deutsche Telekom pour en faire de même.
Pour autant, le mariage entre les réseaux cellulaires et le wifi n’est pas simple. Pour faire converger le wifi avec les réseaux mobiles, il faut une norme de « classe opérateur ». De plus, pour se connecter à un hotspot depuis son ordinateur, il faut trouver le bon réseau et entrer un mot de passe manuellement. D’autant que l’on perd le signal lorsque l’on s’éloigne de la source.
Pour remédier à ces obstacles, les opérateurs sont en train de tester la norme hotspot 2.0 dans le cadre du Wireless Broadband Alliance (WBA). Il s’agit essentiellement de mettre en place de l’authentification automatique entre autres. Pour Cédric Gonin, vice-président de la WBA et cadre de France Télécom, « l’idée est de conserver la même expérience utilisateur quel que soit l’endroit où l’on se connecte, un peu comme ce que l’on a fait avec le standard 3G. Que vous soyez en Chine ou aux Etats-Unis, c’est pareil »
Source : Les Echos