Newsring organise depuis quelques jours un débat participatif sur le net sur la question : "Free est-il le chevalier blanc ?". Edouard Barreiro, chargé des technologies de l’information pour l’UFC Que Choisir vient d’apporter sa pierre à l’édifice.
Selon lui, l’annonce de l’entrée de Free dans la compétition du mobile a permis « de remettre en marche les rouages de la concurrence dans le mobile». Il a également estimé que le marché été auparavant « totalement sclérosé avec des offres chères et, paradoxalement, incomparables bien que similaires ». « Ces offres reflétaient d’ailleurs un manque d’innovation puisque le modèle économique n’évoluait pas : enfermer le consommateur dans des offres avec un engagement de 24 mois. Les offres n’étaient pas intéressantes mais un téléphone neuf largement subventionné permettait de ferrer le consommateur » a-t-il indiqué.
Avant même d’être commercialisée, la concurrence a revu en partie son modèle et propose désormais des offres sans engagement et sans terminal à des prix accessibles. Avec la commercialisation de Free Mobile, la tendance devrait être accentuée : « L’arrivée de Free devrait accélérer la tendance et on l’espère conduire à de nouvelles innovations en terme d’offres, notamment en pariant sur la complémentarité (technologique) des réseaux fixes et mobiles ».
Des prix bas et de l’innovation :
Ce qui ne caractérise pas pour autant Free comme un chevalier blanc. Pour le chargé des technologies de l’information, « Free est une entreprise comme les autres qui doit tout d’abord survivre, puis engranger des bénéfices ».
Selon lui, la maturité du marché de l’ADSL a impliqué la mise en place par Free d’une box prémium (Freebox Révolution). Lorsque le marché de l’Internet était croissant, la conquête de Free s’est faite par des prix bas et de l’innovation. Et dans le mobile la logique sera pour lui la même : « L’opérateur part de zéro et doit arracher des clients aux autres opérateurs. Il ne peut donc faire autre chose que de baisser les prix et accepter moins de marges. Cependant, il doit également innover, car en ne jouant que sur les prix les concurrents pourrait facilement répliquer notamment via leurs sous marques (Sosh, B&You, etc.), plus souples et moins coûteuses du point de vue du fonctionnement ».
Pour finir, Edouard Barreiro estime que Free s’est lancé dans le mobile pour suivre la convergence fixe-mobile imposée par les offres Idéo et Open. « Ne pas proposer à la fois du fixe et du mobile remet sérieusement en cause la viabilité de long terme d’un opérateur » a-t-il estimé. Free reste tout de même une entreprise innovante qui, en fonction de son succès pourra créer des services supplémentaires comme il l’a fait avec la Freebox qui permettront de tirer de nouveaux revenus de ses clients.
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