Le portail de l’industrie publie une étude sur les besoins en Fréquences en France à l’horizon 2020 pour les communications électroniques, l’audiovisuel et les services d’urgence et de sécurité. Elle a été réalisée par TERA Consultants et ON-X pour le compte de la DGCIS et de la DGMIC.
Qu’il s’agisse de l’audiovisuel ou des radiocommunications mobiles, l’offre de service est en pleine mutation sous l’effet du numérique. De nouvelles chaînes s’ajoutent au programme TV et les contenus délinéarisés sont de plus en plus nombreux. Quant au mobile, le trafic des données augmente de façon considérable depuis ces deux dernières années notamment depuis l’essor des smartphones.
L’audiovisuel :
Concernant l’audiovisuel, le développement de la fibre devrait accentuer encore le taux de pénétration de la télévision en mode IP au sein des foyers français. Néanmoins l’étude révèle qu’ il ne semble pas envisageable que les modes de réception alternatifs soient en mesure de marginaliser la TNT à l’horizon 2020, sachant que le coût que représenterait la migration de la totalité du parc TNT vers un autre mode de réception paraît prohibitif. Ainsi, la TNT reste à cet horizon une plate-forme incontournable pour la diffusion de la télévision.
A l’horizon 2020, la TNT migrera sur le tout HD. Une hypothèse à nuancer puisque l’étude montre cependant qu’il sera très difficile d’atteindre cet objectif à cette date compte tenu des besoins en spectre : « Les besoins en spectre en cas de migration vers une offre de TNT HD enrichie (qui correspond à une quarantaine de chaînes TNT HD) à l’horizon 2020 s’élèvent à environ 320 MHz (soit la totalité de la ressource actuellement attribuée) ».
Le mobile :
Les radiocommunications mobiles connaissent une progression en constante évolution notamment du fait de la montée en puissance des objets communicants et des terminaux dédiés à un usage internet, type tablette tactile. Pour faire face à la saturation des réseaux, à l’usage de bande passante, les réseaux mobiles LTE devront être déployés puisque cette technologie offre « une efficacité spectrale 3,3 fois supérieure à l’efficacité spectrale de la 3G actuelle » tout en maintenant les bandes de fréquence 3G en service. Mais, il sera tout de même nécessaire d’alléger le réseau LTE par l’utilisation de femtocells ou du wifi afin de migrer une partie du trafic mobile vers les réseaux fixes (de 20 à 40% du trafic).
D’autre part, l’étude estime qu’il sera sûrement utile de faire émerger une hyper connectivité sans fil : « En cas de généralisation de l’hyperconnectivité sans fil, une attribution de 450 MHz supplémentaires pour les services utilisant les fréquences de communications électroniques serait nécessaire. Dans un tel contexte, plus les opérateurs disposeront de bandes de fréquences en dessous de 1 GHz, meilleure sera la qualité de service fournie aux consommateurs, en raison notamment de la qualité de pénétration de ces fréquences en indoor ».
Merci à @nkgl
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