Mais si le premier appel d’offre mettait en jeu 14 licences de 5 Mhz, ce qui a permis à chaque opérateur d’en obtenir une partie, ce deuxième appel d’offre n’en proposera que 4. De plus les opérateurs pourront obtenir 2 lots (avec un maximum de 15 Mhz). Cela signifie donc qu’un des opérateurs risque de ne pas obtenir de lot.
Le ticket d’entré sera également plus cher. L’ARCEP a publié dans son appel d’offre, les prix de réserve fixé par le gouvernement.
Si Free veut obtenir les meilleurs lots, il devra donc débourser 1100 millions d’euros au minimum (soit plus 1/5 de sa valorisation boursière, ou la moitié de son chiffre d’affaire annuel). Mais s’agissant d’enchères, ce tarif devrait être plus élevé. Pour autant, ces meilleures licences devraient principalement intéresser les opérateurs qui disposent d’un grand nombre d’abonnés, ce qui n’est pas (encore) le cas de Free Mobile. France Télécom a par contre les moyens financiers d’obtenir 2 lots, et ainsi de priver un des opérateurs de ces fameuses fréquences en or.
Il est par contre probable que Free postule pour les lots les moins chers, à savoir le B ou le C. Mais de la même façon, si le prix de réserve est de 300 millions d’euros, ils risquent d’être disputés et il faudra donc que les opérateurs proposent davantage. Sachant que Free a déjà déboursé 271 millions d’euros lors du premier appel d’offre, sans compter les investissements dans la fibre et dans son réseau 3 G, les choses risquent donc d’être compliquées. Nous en saurons plus à compter du 15 décembre, date limite du dépot des candidatures.
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox