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L’UFC veut plafonner les durées d’engagement à 12 mois, notamment en raison de l’arrivée de Free Mobile
Univers Freebox vous rapportait récemment les conséquences de la hausse de la TVA sur le marché du mobile. Selon l’ARCEP, au 1er trimestre 2011, les opérateurs mobile historiques (Orange, SFR et Bouygues) ont en effet perdu 542.000 clients tandis que les MVNO ont augmenté leur clientèle de 566.000.
A l’appui de l’analyse du dernier observatoire trimestriel de l’ARCEP, l’UFC-Que Choisir réclame de nouveau le plafonnement des durées d’engagement à 12 mois. L’association de défense des consommateurs indique que « si l’amélioration de leurs offres a permis aux MVNO, depuis un an, de progresser de manière significative, on ne peut que remarquer la très nette percée de ces derniers mois : + 11,3% d’abonnés entre septembre et décembre 2010 (contre +4,4% entre décembre 2009 et mars 2010) et +12,1% entre décembre 2010 et mars 2011 »
Cette accélération plus marquée entre décembre 2010 et mars 2011 doit, selon l’UFC-Que Choisir, être imputée aux résiliations sans frais consécutives à l’augmentation de la TVA. Dans la mesure où cette opportunité n’a existé que pendant un court laps de temps (puisque Orange et SFR ont fait machine arrière) et qu’elle ne couvrait pas toutes les offres, ni tous les opérateurs (Bouygues Telecom n’a jamais souhaité répercuter la hausse de la TVA), cette progression traduit un phénomène de désengagement massif des intéressés.
Selon l’UFC- Que Choisir "cette forte mobilité démontre, s’il en était encore besoin, que les consommateurs ne sont pas attachés à leur opérateur, dont ils contestent régulièrement la politique commerciale (prix élevés, offres complexes et rigides, etc.), et que leur apparente « fidélité » tient bien au verrouillage des 24 mois. Faut-il ici rappeler que les abonnés engagés sur 24 mois représentent environ 75% du parc abonnés ? "
Fort de ce constat, l’UFC-Que Choisir réitère sa demande au gouvernement de plafonner les durées d’engagement à 12 mois. Cette mesure paraît d’autant plus nécessaire, selon l’association, qu’un nouvel acteur va bientôt arriver sur ce marché et, sans un réservoir de clients potentiels suffisant, sa viabilité pourrait être compromise.