L’ARCEP a adopté le 5 mai sa décision fixant l’encadrement tarifaire de la terminaison d’appel vocal mobile des opérateurs Orange France, SFR et Bouygues Telecom pour la période du 1er juillet 2011 au 31 décembre 2013. Avant de rendre sa décision, l’Arcep a consulté les différents acteurs, parmi lesquels Free, qui lancera ses offres mobile début 2012.
Outre les questions techniques et financières, Free s’est prononcé sur les femtocells, ces mini-antennes 3G, qui permettent de bénéficier de la 3G à l’intérieur des bâtiments. L’opérateur avait déjà annoncé que ces femtocells seraient disponibles pour ses abonnés qui le souhaiteraient, sans précisé toutefois si celles-ci seront en option ou déjà intégrées à sa dernière box (rien n’a été trouvé en ce sens dans les composants de la Freebox Révolution). Pour autant, Free semble croire à un déploiement important de cette solution dans le futur. « Ce mode de déploiement, même s’il est à ce jour marginal, pourrait fort bien se développer rapidement dans les années à venir. Cette fonctionnalité étant déjà modélisée, Free Mobile considère qu’il est judicieux de la conserver» a indiqué Free à l’ARCEP.
D’autres opérateurs mobile ne sont pas de cet avis. Ainsi Orange France et SFR ont précisé à l’ARCEP ne « pas être favorables au maintien de cette fonctionnalité dans la mesure où elle leur semble inutile à ce stade »
L’ARCEP s’est cependant rangé au coté de Free en expliquant qu’étant donné « que les travaux de développement de l’algorithme ont déjà été effectués et qu’il est possible de désactiver cette fonctionnalité sans perturber ni le fonctionnement, ni la lisibilité du modèle, il apparait plus efficace de ne pas supprimer la modélisation du trafic utilisant des femtocellules, en anticipation d’un éventuel développement significatif de ce type de trafic»
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox