La technologie 3D, la numérisation de contenus et l’IPTV : des atouts pour la France.
Récemment, le portail de l’industrie du gouvernement a publié une étude sur les technologies en France et dans Monde (Technologies clés 2015). Dans ce document, on y retrouve les points forts et les faiblesses de la France dans plusieurs secteurs économique.
Outre le secteur de la chimie ou encore celui de l’énergie et des transports, le document apporte un regard sur la compétitivité française dans le domaine des technologies de l’information et de la communication.
L’étude pointe un retard de la France dans la sécurité holistique, la virtualisation, l’informatique en nuages (cloud computing), la valorisation et l’intelligence des données. Ses atouts se situent par contre plutôt du côté de la technologie 3D, des technologies de numérisation de contenus et de l’ingénierie de systèmes complexes et des systèmes de systèmes.
La France occupe ainsi « la première position dans l’industrie européenne des composants électroniques (électronique industrielle) et accueille sur son territoire des acteurs majeurs de recherche (CEA Leti, CNRS LAAS…) et industriels (STMicroelectronics, Soitec, NXP, Atmel, Freescale, Altis, Ipdia, etc.). » Les cartes à puce, les cartes sans contacts, le RFID et l’IPTV sont aussi des secteurs où la France se porte particulièrement bien.
Dans le domaine de la technologie sans fil, l’étude relève que « la France a joué un rôle moteur avec l’Allemagne dans la définition du GSM, qui est depuis devenue une norme mondiale, et est très impliquée dans le développement des nouvelles normes de téléphonie mobile ». Cela dit, la France a pris du retard sur le dossier de la 4G.
Du côté de la fibre optique et du très haut débit, il y a encore beaucoup de travail…
Au niveau de la 3D, grâce à certains géants tels que Dassault Systèmes ou encore Thales, la France domine son sujet et n’a pas à rougir face aux Américains, aux Allemands et aux Japonais, les autres leaders du secteur. Il reste cependant des obstacles comme le coût encore trop onéreux et le manque d’équipements dans les ménages.
Pour ce dernier frein, l’ensemble des fournisseurs d’accès à internet proposent de plus en plus de contenus même si cela est encore bien timide. [PCINpact]
45 millions d’abonnés à la télévision sur IP dans le monde
Le nombre d’abonnés à la télévision par IP grimpe : ils étaient 45 millions en 2010 soit une hausse de 38% s’il on en croit Telegeography. Une augmentation qui va de paire avec le lancement de services IPTV par 40 nouveaux opérateurs portant ainsi le total à 200.
C’est en Europe de l’Ouest que se concentre la plupart des clients (40%) puis en Asie-Pacifique (35%).
Dans le même temps les abonnements à l’Internet haut débit n’ont progressé que de 13%, à 530 millions. [Les Echos]
Fort de cette estimation, les nouvelles technologies de l’information et notamment les services liés aux contenus audiovisuels vont s’inscrire de plus en plus dans le paysage mondial.