Les réseaux mobiles couvrent aujourd’hui une très grande partie du territoire français. Afin de favoriser la meilleure transparence possible en matière de couverture mobile, l’ARCEP a introduit en mars 2006, à l’occasion du renouvellement des autorisations GSM, de nouvelles dispositions dans ce domaine : les opérateurs mobiles sont ainsi tenus de publier leurs cartes de couverture et de les faire valider par des enquêtes de terrain conduites selon un protocole défini par l’ARCEP. Ce protocole de mesure sur le terrain est accessible publiquement et peut être mis en œuvre par toute personne – physique ou morale – qui souhaite effectuer une nouvelle enquête dans un canton déjà audité, ou réaliser des mesures sur un canton non encore audité.
Les opérateurs sont garants des cartes publiées. Elles correspondent à la couverture que les opérateurs apportent à l’extérieur des bâtiments à un piéton, avec un taux de succès supérieur ou égal à 95%.
Depuis 2007, plus de 1000 cantons ont déjà été audités pour vérifier l’exactitude des cartes de couverture publiées par les opérateurs mobiles. Ces audits sont effectués par un prestataire tenu de respecter le protocole de mesure fixé par l’ARCEP.
En 2010, des mesures ont été effectuées dans 249 cantons afin de vérifier la cohérence des cartes des opérateurs avec la réalité du terrain.
Les résultats de ces audits sont publiés depuis hier par l’ARCEP.
Ils montrent que les cartes de couverture publiées par les trois opérateurs sont à plus de 98% cohérentes avec les mesures faites sur le terrain. Si la fiabilité des cartes est globalement bonne au niveau national, elle doit être améliorée sur certains cantons : l’ARCEP a donc rappelé aux opérateurs la nécessité de corriger les cartes publiées, et a prévu que de nouvelles mesures soient réalisées en 2011, comme le prévoit le dispositif de la décision n°2007-0178.
Une différence peut subsister entre les cartes publiées et le ressenti de l’utilisateur :
La carte de couverture produite par les opérateurs ne représente pas tous les types d’expériences des utilisateurs. Elle correspond à la possibilité de passer un appel téléphonique, et de le maintenir pendant une minute, à l’extérieur des bâtiments, avec un terminal classique, en position statique, avec un taux de succès supérieur ou égal à 95%.
A cet égard, en un point couvert, selon cette définition, la probabilité de ne pas pouvoir passer une communication n’est jamais nulle, en raison notamment des aléas de la propagation des ondes radioélectriques. Ainsi, sur les cartes, une zone est donc déclarée couverte si la probabilité est suffisamment forte de pouvoir accéder dans cette zone à un service donné avec une qualité définie. Cela veut dire qu’il existe toujours une probabilité faible mais non nulle que des appels échouent dans les zones dites couvertes.
En 2011, des audits de couverture seront réalisés par les opérateurs dans 286 nouveaux cantons.
Dès 2012, une nouvelle carte fera son apparition : celle de Free Mobile.
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