Comparatif des Propositions de l’Arcep et de Free visant à améliorer les offres faites aux consommateurs
Il y a peu, nous vous informions des diverses propositions de l’Arcep visant à améliorer les offres des opérateurs faites aux consommateurs. Ces propositions sont l’aboutissement d’une vaste réflexion menée par l’ARCEP depuis le début de l’année 2010, en concertation avec les acteurs concernés et notamment Free.
Dans sa Newsletter du jour, l’ADUF a dressé le comparatif des propositions faites par Free en fonction de celles présentées par l’Arcep. En ce qui concerne les informations contractuelles, Free a proposé que ces informations soient accessibles sans qu’il soit nécessaire d’initier une souscription. Une demande qui va dans le sens de l’Arcep qui demande plus de transparence.
Sur l’usage des termes « Internet » et « illimité » et notamment l’idée de saturation des réseaux Free recommande la plus grande prudence sur une interprétation trop rigoureuse limitant l’usage de ces dits termes parce que cela pourrait se retourner contre le consommateur.
Pour informer du débit, des outils gratuits existent déjà mais cela reste théorique. Compte tenu de l’état du réseau, certaines lignes courtes donnent une forte atténuation alors que ce n’est pas toujours le cas pour une ligne plus longue. Outre cette difficulté, Free estime que cette mesure est inapplicable sur le marché de détail tant que l’Autorité n’aura pas imposé des obligations similaires à France Télécom sur les marchés de l’accès, dont notamment le dégroupage.
Enfin, Free justifie ses frais d’activation à paiement différé comme légitime : « Contrairement au marché mobile, l’activation d’un abonné sur le marché fixe est inducteur de coûts spécifiques qu’il nous semble pertinent, d’un point de vue impact sur le parc d’abonnés, de recouvrer via le récurrent de l’abonnement puisqu’il pénaliserait au final l’ensemble du parc installé ».
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