Antennes relais : Tests encourageant sur les expositions aux ondes
Les premiers tests réalisés dans six communes pilotes (Grenoble (Isère), Paris XIVe, Thiers (Puy de Dôme), Kruth (Haut-Rhin), Grand Champ (Morbihan) et Courbevoie (Hauts-de-Seine) sur leur exposition aux ondes des antennes de téléphonie mobile ont révélé des niveaux médians plutôt faibles (0,3 volt par mètre).
Cela dit, la deuxième phase d’expérimentations permettra de décider d’un abaissement ou non des seuils d’exposition réglementaires, a annoncé mardi le ministère de l’écologie.
Ce test grandeur nature a été initié dans le cadre du Grenelle des Ondes de 2009 et a pour objectif d’examiner la faisabilité technique d’un abaissement de l’exposition de la population. La réglementation française fixe le niveau autorisé d’exposition à des taux entre 41 et 61 volts par mètre, seuil suggéré par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour protéger la population de l’échauffement des tissus du corps humain. La ville de Paris où l’implantation d’antenne a défrayé la chronique (notamment celles de Free Mobile) s’est dit prête à tester des émissions de 0,6 V/M.
«Même si les seuils réglementaires d’exposition ne nécessitent pas de révision en l’état actuel des connaissances, le Grenelle des ondes a néanmoins considéré que, dès lors que l’exposition globale du public aux antennes relais peut être réduite, sans dégradation de la couverture ou de la qualité de service, et à des coûts économiquement acceptables, cette réduction doit être envisagée», a souligné la ministre Nathalie Kosciusko-Morizet dans un communiqué.