Free Mobile : Maxime Lombardini s’est déclaré “assez optimiste” pour décrocher un accord d’itinérance 3G avec un opérateur
Vendredi, nous vous informions de l’attribution des licences de quatrième génération en mars 2011.
La semaine dernière, lors de sa conférence de presse, l’Arcep s’est montrée "raisonnablement optimiste" quant aux négociations commerciales sur l’itinérance 3G de Free Mobile.
Faute d’un accord sur l’itinérance 3G avec un opérateur réseau, Free pourrait saisir l’Arcep ou le Conseil de la concurrence pour traiter de ce différend.
Si le droit à l’itinérance 2G est une obligation légale, il en est tout autre de l’itinérance 3G.
“A Free de convaincre un des opérateurs 3G”, a déclaré son président Jean-Ludovic Silicani. “Il est pratiquement sûr qu’à un moment donné, un opérateur dira ‘j’ai plus davantage à accorder l’itinérance 3G à Free’ (…) Cela finira par un moyen contractuel ou par l’intervention de la puissance publique”, poursuit-il.
Du côté d’Iliad, la maison mère de Free, Maxime Lombardini a évoqué une situation de "blocage" en ce qui concerne les discussions sur l’itinérance. Même si Free Mobile reste prudent sur ce sujet, le directeur général d’Iliad s’est déclaré "assez optimiste" pour décrocher un accord d’itinérance 3G avec un opérateur ; sans pour autant exclure une "approche contentieuse".
En cas de blocage, Jean-Ludovic Silicani s’est dit prêt à gérer le différent de Free : "“On a la capacité de régler un différent sur l’accès entre Free et un opérateur qui refuserait l’itinérance 3G. Nous sommes compétents pour traiter de ce sujet. C’est recevable. Après, il faudra voir les arguments factuels et juridiques mis en avant par les différentes parties.”