L’ARCEP a en effet retenu la solution multifibre prônée par Free qui consiste pour chaque opérateur qui fibre verticalement un immeuble à poser, aux frais de ses concurrents, une fibre pour chacun de ceux qui en ferait la demande.
Lors de la présentation des résultats du groupe, Martin Bouygues a estimé que ce choix qui "semble favoriser la position de l’opérateur dominant". Selon lui, poser plusieurs fibres par logement "coûterait 5 milliards d’euros" et "est techniquement totalement inutile car d’ores et déjà, nous ne savons pas comment saturer une seule fibre optique".
Ce coût élevé "requiert de disposer d’une base de clients (dans le) fixe importante pour pouvoir rentabiliser les investissements".
"Nous sommes très inquiets : comment les nouveaux entrants comme nous dans le fixe pourront (rivaliser) avec ceux qui sont là depuis plus longtemps ?", s’est interrogé M. Bouygues, estimant qu’"il y a là une véritable distorsion de concurrence".
Martin Bouygues a cependant précisé qu’il travaillait avec l’ARCEP à ce sujet et qu’il compter déployer en propre sur "quelques zones cibles, Paris intra-muros mais pas seulement".
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox