Iliad/Free : la politique d’égalité salariale femmes-hommes continue de produire des résultats
Iliad affiche les résultats en progression de sa politique d’égalité femmes-hommes, tout en promettant un plan d’action pour les entités où cela se révèle nécessaire.
“Une nouvelle progression au niveau groupe”, se félicite Iliad. La maison-mère de Free et Free Mobile peut en effet se targuer d’avoir de nouveau amélioré sa note obtenue à l’index égalité femmes-hommes instauré par le Ministère du Travail en 2019.
Après avoir obtenu un 83/100 en 2019, le groupe parvient à une note de 90/100 en 2020. “Ces résultats viennent démontrer de façon quantitative ce qui constitue le cœur de notre politique RH depuis nos débuts : valoriser les talents sans aucune distinction, notamment de sexe”, explique Iliad dont le conseil d’administration compte aujourd’hui 44 % de femmes et le Comité exécutif 33 % de femmes.
De bons scores
UES Iliad, UES MCRA, Free Distribution et Proteco obtiennent ainsi des notes respectives de 95/100, 94/100 et 89/100 et 80/100. L’entité UES Iliad, qui regroupe six filiales (Iliad, Free SAS, Free Mobile, Free Infrastructure, Free Réseau et Assunet), a progressé de 18 points en un an, “alors même que les effectifs ont significativement augmenté”, souligne Iliad. UES MCRA a aussi progressé, de 5 points.
Baisse de 8 points en revanche pour Free Distribution, en raison d’une perte de 10 points sur l’écart d’augmentation, en faveur des femmes cette année. Recul aussi pour Proteco, de 14 points, avec la promesse d’une amélioration concernant la part des femmes dans les 10 plus fortes rémunérations.
Mais de bonnes marges de progression
Jaguar et Online affichent des résultats à 61/100 et 64/100. L’entité Jaguar n’est pas la meilleure élève, mais affiche une belle amélioration en l’espace d’un an. Son score a augmenté de 20 points. 28 points de baisse en revanche pour Online. “La perte de points se situe sur plusieurs axes : les écarts de rémunération et d’augmentation qui sont en faveur des hommes”, explique Iliad.
“Nos filiales B2B et Cloud, Jaguar Network et Online, enregistrent néanmoins des notes qui restent inférieures à 75. Nous avons donc mis en place un plan d’action pour 2021”, promet le groupe. “En dessous de 75, la note est considérée comme insuffisante et le Législateur exige que l’entreprise améliore sa situation dans un délai de 3 ans”, rappelle-t-il.
Un indicateur basé sur cinq critères
Depuis son entrée en vigueur le 1er mars 2019, la loi du 5 septembre 2018 oblige les entreprises de plus de 1 000 salariés à publier un index d’égalité femmes-hommes. Cet index repose sur cinq indicateurs que sont l’écart de rémunération femmes-hommes, l’écart dans les augmentations annuelles, l’écart dans les promotions, les augmentations au retour de congé maternité et la présence de femmes parmi les plus gros salaires de l’entreprise.