Ligue 1 : la LFP rejette les requêtes de Free
Pas de ristourne sur les droits TV de Free. La LFP rejette les requêtes émises par l’opérateur de Xavier Niel.
Tel un feuilleton truffé de rebondissements, les droits TV de la Ligue 1 ne s’apparentent pas à une franche partie de rigolade. Parmi les principales péripéties, le fiasco de Mediapro, poker menteur de Canal+, l’appel d’offres infructueux, la reprise de l’intégralité de la compétition par Canal+ et les deux assignations en justice de la LFP. Mais aussi l’entrée en jeu de Free au moment où la valeur des droits du championnat de France de foot est divisée par deux.
La semaine dernière, l’opérateur de Xavier Niel a ainsi formulé, dans un courrier plusieurs requêtes à la LFP, en demandant une baisse du montant de ses droits TV, payés 41,8 millions d’euros par an sur la période 2020-2024. Ou encore, la restitution de son lot afin de lancer un nouvel d’appel d’offres sur la totalité de la compétition à partir de la saison prochaine.
Selon Challenges, la Ligue de football professionnel a rejeté toutes les demandes de l’opérateur, lequel ne compte visiblement pas en rester là. “Free veut une équité par rapport aux autres diffuseurs affirme un proche du dossier. Soit une baisse de la valeur du lot, soit un nouvel appel d’offres dans lequel le lot serait rendu. L’opérateur considère que la Ligue 1 a moins de visibilité que d’habitude cette année à cause de Mediapro” explique un proche du dossier dans les lignes de l’hebdomadaire.
La valeur de ce lot numérique acquis en 2018 par l’opérateur lui permettant de diffuser des extraits en quasi-direct de tous les matchs via son application gratuite Free Ligue 1 Uber Eats, a été dépréciée ces derniers mois, assure l’intéressé. D’après L’Equipe, Free estime aussi que la donne a changé puisque Canal+ a récupéré toutes les rencontres de Ligue 1 jusqu’à la fin de la saison, l’opérateur n’est donc plus le seul à proposer l’intégralité de la compétition. Pourtant Free ne savait pas à qui allait être attribué les lots lors de l’appel d’offres il y a trois ans.