Free démonte les arguments de Nadine Morano
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Tout commence, lors d’une interview accordée au Figaro. Nadine Morano déclarait que "Cela se fait déjà en Norvège, je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas le cas en France". Argument choc ou chic autour d’une lutte éminemment fédératrice s’interrogent nos confrères de PcInpact ? Ces derniers ont contacté Free afin d’en savoir un peu plus sur les intentions du FAI, et la façon dont il appréhende l’arrivée de toutes ses nouvelles directives.
Pour Free, "chez nous ça sera du contrôle parental". Le FAI n’y va pas par quatre chemins : « Cela témoigne une mauvaise réponse à une très bonne question », explique la direction. « Au regard de la configuration des réseaux et du cadre reglementaire, ce n’est pas une bonne idée. Lorsque l’État veut influer sur la sécurité routière, il se tourne plutôt vers les constructeurs, non les cabines de péages. On s’étonne que ces demandes n’aillent pas du côté de Microsoft, Apple ou Mandrake, d’autant que les dernières versions [de leur OS] intègrent du contrôle parental et que ces éditeurs sont demandeurs de coordination ».
Et Free de remettre en lumière « l’architecture bien particulière » des réseaux français qui ne correspond en rien de comparable avec le cas norvégien pris en exemple par Nadine Morano : des abonnés qui sont NATés, un réseau alternatif quasi désert, très peu d’abonnés, de la centralisation, etc. « Le gestionnaire d’un intranet, qui n’est pas un réseau ouvert au public, est fondé à analyser le trafic. Nous, non. »
Le moins qu’on puisse dire, c’est que les arguments de Nadine Morano sont littéralement démontés par Free.
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