Ondes, seuils réglementaires et actions côté opérateurs : Bouygues Telecom veut rassurer à l’heure de la 5G
Sur fond de lancement de la 5G, et alors qu’il a lui-même ouvert les vannes ce mardi 1er décembre, Bouygues Telecom fait un topo sur l’aspect sanitaire des ondes. Il faut en effet répondre aux interrogations et inquiétudes de certains.
Au travers d’une vidéo postée sur sa chaîne YouTube, Bouygues Telecom commence par rappeler que la présence des ondes n’est pas nouvelle et ne s’explique pas seulement par la téléphonie mobile. La télévision, la radio ou la géolocalisation reposent aussi sur les radiofréquences. L’opérateur rappelle également qu’au-delà de la hausse des débits, la 5G introduit une nouveauté qui devrait rassurer : le fait de cibler les appareils quand ils utilisent le réseau, au lieu de simplement arroser une zone. Cela réduit alors mécaniquement le niveau d’exposition en l’absence de communication.
Des études, des seuils réglementaires
Toujours concernant l’exposition, le telco note que le secteur des télécoms ne part pas non plus d’une feuille blanche en raison des études menées depuis plusieurs dizaines d’années sur le sujet. Un aspect sur lequel était revenu Stéphane Richard en octobre dernier. Le PDG d’Orange réclamait plus d’objectivité dans le débat. De son côté, l’Anses prévoit de publier un rapport au cours du premier trimestre 2021. L’autorité administrative note en effet “un manque de données scientifiques sur les effets biologiques et sanitaires potentiels” liés à l’exposition de certaines fréquences de la 5G.
Bouygues Telecom souligne aussi que des seuils réglementaires existent, qu’ils sont établis par des agences sanitaires internationales et qu’ils sont bien inférieurs aux seuils à partir desquels des premiers effets sanitaires liés aux champs électromagnétiques ont pu être constatés. Et d’ajouter qu’aucun risque n’a été démontré dès lors que les seuils réglementaires sont respectés.
Un opérateur attentif sur un sujet prioritaire à ses yeux
Bouygues Telecom évoque enfin les actions à son niveau avec le respect des seuils réglementaires, la veille active sur les avis des autorités sanitaires et les contrôles réguliers qu’il procède lui-même sur ses propres installations. L’opérateur rappelle que des mesures ont ainsi été réalisées durant l’expérimentation de la 5G. L’ANFR avait ainsi constaté qu’il n’y a pas plus d’émission avec la 5G par rapport à la 4G.
Sans oublier les capteurs autonomes que le gendarme des ondes commence à déployer dans les grandes villes pour surveiller l’évolution du niveau d’exposition aux ondes. Un outil en ligne permet d’ailleurs à tout un chacun d’accéder aux historiques des mesures réalisées.