Xavier Niel estime et espère qu’un nouveau Free viendra disrupter le marché des télécoms, et “c’est sain”

Xavier Niel estime et espère qu’un nouveau Free viendra disrupter le marché des télécoms, et “c’est sain”

Pour Xavier Niel, l’arrivée d’un nouvel entrant sur le marché des télécoms venant bousculer le marché est souhaitable.

Il est connu comme étant l’entrepreneur ayant révolutionné les marchés de l’internet fixe et des forfaits mobiles avec Free, mais Xavier Niel estime que c’est la suite logique de l’évolution d’une société : se voir bousculer par un nouvel arrivant. C’était le cas en 2002 quand Free lance son offre et cause la perte d’AOL qui n’a pas su s’aligner, ça l’était aussi lorsque Free Mobile est venu rebattre les cartes des offres mobiles en faisant drastiquement baisser les prix.

Dans les Matins de France Culture, le fondateur de Free est interrogé sur plusieurs pans de son histoire et notamment évidemment sur la création de l’opérateur. Il rappelle que son arrivée est comparable à celle d’une start-up sur un nouveau marché ou de grands groupes sont déjà installés. Avec le lancement de Free et d’une offre comprenant triple-play au prix d’un service unique à l’époque, Xavier Niel  proposait ainsi une “avancée technologique” ainsi qu’une “différenciation par le prix” et cela marche, malgré “le risque de se planter”. Et si les concurrents ne pouvaient pas s’en sortir, aucun regret émis de la part de Xavier Niel : “je suis ravi de faire de la peine à des gens, c’est assez rare”.

Et si un nouvel entrant venait jouer le jeu de Free et chambouler à nouveau le marché ? “Je pense, ou j’espère, qu’un jour on sera disrupté par un nouvel entrant, parce que c’est sain !” affirme-t-il. Il indique par ailleurs qu’à son sens, c’est synonyme du “renouvellement du capitalisme. Une société, c’est fait pour naître, grandir et disparaître, c’est une forme d’être humain, et c’est bien que systématiquement il y ait des petites sociétés qui arrivent, qui viennent concurrencer les gros, parce que ça les oblige soit à rester vifs, soit à disparaître.

Source : France Culture

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox