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l’Arcep présente son premier bilan sur les processus opérationnels du groupe Iliad, concernant l’accès au réseau fibre FttH et au principe de non-discrimination.
L’Arcep, le régulateur français des télécoms, vient de publier un bilan sur les processus opérationnels du groupe Iliad, propriétaire de l’opérateur Free. Cette démarche s’inscrit dans une volonté d’assurer une concurrence équitable entre tous les acteurs du marché dans l’accès aux réseaux de fibre optique (FttH). L’objectif est clair : garantir des conditions de traitement identiques, qu’un opérateur soit interne au groupe ou totalement indépendant.
Les réseaux de fibre optique, qui connectent de plus en plus de foyers en France, sont souvent mutualisés. Cela signifie qu’un opérateur construit l’infrastructure, mais que d’autres peuvent l’utiliser pour proposer leurs services. Il est donc crucial que tous soient sur un pied d’égalité dans leur accès au réseau.
L’audit mené par l’Arcep sur les systèmes d’information (SI) du groupe Iliad a révélé quelques écarts. Les outils utilisés par Free, opérateur commercial du groupe, ne sont pas toujours les mêmes que ceux proposés aux autres opérateurs tiers. Cela pourrait engendrer des inégalités, bien qu’aucune différence significative dans le traitement des demandes n’ait été détectée, par exemple en cas d’échec de raccordement.
Face à ces constats, le groupe Iliad s’est engagé à unifier ses outils pour supprimer tout risque de différence de traitement. Des premières mesures ont déjà été mises en place début 2024, et d’autres suivront d’ici à juin 2025.
Pour les utilisateurs, ces engagements garantissent une véritable concurrence entre opérateurs, y compris Free. Cela signifie des offres potentiellement plus variées, des tarifs compétitifs et une qualité de service renforcée. L’Arcep, en imposant ces règles, veille à ce que le marché reste ouvert et accessible, même dans des zones où un seul opérateur construit le réseau.