Des riverains farouchement opposés à une antenne Free dénoncent une “véritable insulte esthétique”
Les riverains ont décidé de mener le combat dans la vallée. Pas question pour eux d’y voir pousser un pylône de plusieurs dizaines de mètres qui viendrait gâcher l’esthétisme des lieux, tout en les exposants aux ondes.
Le dépôt d’un dossier d’information à la mairie de Savenay, dans le département de la Loire-Atlantique, n’a pas tardé à créer une levée de boucliers. Il concerne l’installation d’un pylône de 40 mètres destiné à accueillir la 3G, la 4G et la 5G de Free. Opposés à l’arrivée de cette installation, les riverains comptent faire entendre leur voix et se sont ainsi regroupés au sein d’un collectif “Non à l’antenne”. Ils ont lancé une pétition ayant recueilli plus de 200 signatures en 48 heures et invitent les habitants à manifester leur désapprobation auprès des élus.
Les opposants contestent le choix du lieu, à savoir un terrain privé sur la route du Lac. Le grand pylône se retrouverait au milieu du site touristique la Vallée des Soupirs où se cotoient promeneurs, sportifs, familles et personnes âgées. “Cette structure de métal et de béton serait une atteinte à notre environnement et une véritable insulte esthétique à cette coulée verte si appréciée, située à deux pas de bâtiments classés au patrimoine bâti remarquable : l’Oisillière et sa ferme”, dénonce le collectif.
Les opposants évoquent également les risques sanitaires, notamment pour les enfants. “Rappelons que l’impact négatif des ondes sur le vivant n’est pas exclu, à court et à plus long terme. Notre santé et celle de nos enfants sont donc concernées. L’antenne serait située à proximité des foyers Aigue-Marine et Marcel-Pagnol, du cabinet de kinésithérapie, de l’amicale laïque et des lotissements de l’Aumônerie et des Hauts du Lac”, expliquent-ils.
Pour le collectif, il s’agit de “convaincre Free de l’aberration d’une telle opération”, qui serait à ses yeux une agression à l’environnement et une pollution visuelle qui défigurerait les lieux. Il espère obtenir le déplacement du pylône dans un “lieu plus approprié”.
Source : Ouest France