Free Mobile ne rencontre pas des difficultés que dans l’hexagone : des riverains s’opposent aussi à l’implantation d’une antenne à La Réunion
Lancé en juillet 2017 sur l’île, Free Mobile essaye tant bien que mal d’améliorer la couverture de son réseau mobile 2G/3G/4G à La Réunion, qui continue d’accumuler les blocages riverains aux 4 coins du département sur fond d’inquiétude sanitaire ou de pollution visuelle.
À l’instar de l’hexagone où ce genre de mobilisation est récurrent, des riverains sont depuis quelques jours vent debout face à la poursuite de l’installation d’une antenne Free Mobile dans le quartier de Tamarin Sarda situé à La Ravine à Malheur dans la commune de La Possession, une nouvelle antenne qui est censée remplacer une ancienne installation en fin de bail a quelques mètres de là. Alors que le Mât béton ainsi que les équipements ont été installés sans mal, une kyrielle d’habitants a commencé à manifester son refus face à l’implantation de cette antenne-relais qui est installé sur un mât d’une hauteur de 12m et utilisant 3 m2 au sol sur un terrain privé qui appartient à la directrice générale des services de la mairie. Leurs arguments sont du même acabit que ceux souvent mise en exergue en métropole, à savoir l’impact des ondes sur la santé. Les riverains, excédés, ont réuni une pétition d’environ 150 signatures à l’intention de la municipalité de la ville.
De son côté, la mairie a distribué un courrier le 15 juin à l’attention des riverains qui explique que ” L’opérateur a pris de manière unilatérale la décision d’implanter cette antenne sur le terrain identifié chez un particulier alors que nous attendions les résultats de l’étude de faisabilité sur le domaine public ” . La Maire de la ville s’était également engagée à faire le nécessaire allant jusqu’à la possibilité d’une désinstallation de l’antenne, avant de se raviser en indiquant dans un courrier du 19 juin que après étude, l’opérateur respectait les règles d’urbanisme qui ont été assouplies en 2018, lui permettant de faire l’installation d’une antenne sans aucune autorisation de la mairie sur un terrain privé avec une emprise au sol inférieur à 5 m2.
La mairie précise, par ailleurs, avoir demandé une simulation de l’exposition des ondes émises par l’antenne relais qui sera communiquée début juillet, afin de vérifié la conformité des valeurs du débit d’absorption spécifique et du champ électrique en fonction des valeurs limites réglementaires.