Vous arrivez à bien surfer en 4G ? L’Arcep annonce une évolution majeure à venir pour son outil de couverture “mon réseau mobile”
C’est officiel, l’Arcep va améliorer ses cartes de couverture en internet mobile 4G en distinguant quatre niveaux d’évaluation que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur des bâtiments dès le 1er trimestre 2025.
C’est une évolution majeure pour le site “Mon réseau mobile” de l’Arcep. Près de 7 ans après avoir intégré quatre niveaux d’évaluation dans ses cartes de couverture 4G (Voix et SMS) à la suite de nouveaux pouvoirs qui lui ont été conférés, le régulateur a annoncé ce 2 septembre son choix faire de même cette fois pour ses cartes de couverture « internet mobile 4G ».
Cette évolution “s’appliquera pour la première fois aux cartes de couverture datées du 31 décembre 2024 que les opérateurs sont tenus de transmettre à l’Arcep courant février 2025. L’intégration de ces cartes se fera au moment du lancement de la nouvelle version du site « Mon réseau mobile » prévu au 1er trimestre 2025″, précise le régulateur qui a lancé une consultation publique en mars dernier à ce sujet. L’objectif affiché est de mieux refléter “l’expérience utilisateur à une adressé donnés en adoptant une vision plus fine de la couverture en internet mobile 4G” . Seront ainsi introduits quatre niveaux de couverture contre un seul indicateur aujourd’hui :
- « Pas de couverture » : improbable de pouvoir échanger des données mobiles, que cela soit à l’intérieur ou à l’extérieur des bâtiments ;
- « Couverture limitée » : possibilité d’échanger des données mobiles à l’extérieur des bâtiments dans la plupart des cas, mais probablement pas à l’intérieur des bâtiments ;
- « Bonne couverture » : possibilité d’échanger des données mobiles à l’extérieur des bâtiments dans la plupart des cas, et, dans certains cas, à l’intérieur des bâtiments ;
- « Très bonne couverture » : possibilité d’échanger des données mobiles à l’extérieur des bâtiments, et, dans la plupart des cas, à l’intérieur des bâtiments.
Les cartes de couverture mobile sont réalisées à partir de simulations numériques, qui donnent une information concernant l’ensemble du territoire. Celles-ci; “aussi précises soient-elles, représentent toujours, par nature, des visions simplifiées et imparfaites de la réalité. Néanmoins, les cartes de couverture mobile doivent respecter un niveau de fiabilité minimal établi par l’Arcep (renforcé en 2020 de 95% à 98%)”, indique le gendarme des télécoms dont la mission est de vérifier la cohérence avec la réalité sur le terrain par le biais de campagnes de mesures régulières.