La LFP bloque les diffusions illégales de Ligue 1 et 2 avant le coup d’envoi
À quelques jours du coup d’envoi de la nouvelle saison de Ligue 1, la Ligue de Football Professionnel (LFP) a annoncé une victoire judiciaire significative.
Le tribunal judiciaire de Paris a ordonné le 2 août 2024 le blocage de plusieurs sites de streaming et services IPTV diffusant illégalement les matchs de Ligue 1 McDonald’s et de Ligue 2 BKT. Cette décision, saluée par la LFP, marque une nouvelle étape dans la lutte contre le piratage des compétitions de football en France.
Une décision judiciaire aux implications concrètes
Le blocage ordonné par le tribunal concerne les principaux fournisseurs d’accès à Internet (FAI) français, tels qu’Orange, Free, SFR et Bouygues. Ces opérateurs doivent désormais empêcher leurs abonnés d’accéder aux plateformes de streaming illégales, en rendant impossible la connexion à leurs serveurs. Toutefois, il est important de noter que ce blocage ne signifie pas la fermeture définitive de ces sites. Les plateformes de streaming continueront probablement d’opérer à l’étranger ou via des solutions de contournement comme les DNS alternatifs ou les VPN.
Une victoire pour la LFP, mais une guerre loin d’être terminée
Bien que cette décision soit une victoire importante pour la LFP, qui a récemment conclu un partenariat de diffusion avec DAZN, elle ne marque pas la fin du piratage en France. Les plateformes illégales s’adaptent constamment aux mesures de blocage, et il est fort probable qu’elles trouveront de nouvelles méthodes pour contourner ces restrictions. Ce jeu du chat et de la souris entre les diffuseurs illégaux et les autorités risque donc de se poursuivre au fil de la saison.
Une lutte continue pour la protection des droits de diffusion
Pour la LFP, la lutte contre le piratage est cruciale, notamment en vue de protéger les revenus générés par les droits de diffusion des championnats. Avec des abonnements pouvant atteindre 40 euros par mois, il est essentiel pour la Ligue de garantir que ces contenus ne soient pas piratés. Cependant, malgré les efforts déployés pour entraver l’accès aux sites illégaux, la nature même d’Internet et la capacité d’adaptation des pirates rendent cette tâche particulièrement complexe.