5G : l’attribution des fréquences ne doit pas tarder, selon Free
Alors que l’attribution des fréquences 5G en France a dû être reportée sur fond de crise sanitaire, Thomas Reynaud, directeur général du groupe Iliad, maison-mère de Free Mobile, rappelle que les choses ne doivent pas trop traîner.
“Un report trop lointain fera prendre du retard à notre pays, ce n’est pas une bonne chose”, a résumé Thomas Reynaud, directeur général d’Iliad, en parlant de la 5G. Ce mardi, jour de la publication des résultats financiers de la maison-mère de Free, il a évoqué le cas de la 5G et indiqué que le processus d’attribution des fréquences doit reprendre “au plus tôt”.
Il s’agit de “répondre à la forte demande des Français pour une meilleure connectivité” à laquelle la 5G est “une partie de la réponse”, comme l’a été la fibre optique. Selon Thomas Reynaud, les deux mois de confinement ont d’ailleurs montré la nécessité d’avoir des réseaux performants, avec des consommations en fortes hausses (+ 20 % pour la data mobile et + 50 % pour la voix mobile). Mais il s’agit également d’éviter que la France ne prenne du retard dans le déploiement de cette nouvelle technologie “importante pour la compétitivité”, la compétitivité du pays comme celle de ses abonnés.
Rappelons que l’attribution des fréquences 5G comporte deux phases. Après instruction des dossiers déposés par les quatre opérateurs, l’Arcep a conclu le 31 mars à leur qualification. Ils peuvent ainsi obtenir un bloc de 50 MHz pour 350 millions d’euros et participer à la phase d’enchères. Les enchères pour l’attribution de 11 blocs de fréquences ont été repoussées sur fond de crise sanitaire et l’Arcep prévoit deux scénarios. “Le premier serait de pouvoir conduire les enchères à la fin du mois de juillet et le deuxième ce serait en septembre”, avait en effet indiqué le gendarme des télécoms, lors de son audition par la Commission de l’aménagement du territoire et du développement (Sénat).
Source : Le Figaro