COVID-19 : l’attestation de déplacement pourra bientôt être présentée sur smartphone
Le ministre de l’Intérieur annonce la mise en place dès le lundi 6 avril d’une attestation de déplacement numérique, utilisable directement sur son smartphone.
D’après Christophe Castaner, les règles du confinement sont bien respectées dans l’ensemble, malgré des disparités selon les milieux sociaux qu’il comprend. Pour plus de souplesse concernant l’attestation de déplacement, le Gouvernement proposera donc une attestation numérique dès lundi prochain.
Un QR Code à présenter lors d’un contrôle
Le fonctionnement est assez simple : il sera possible d’éditer le formulaire, qui sera disponible sur le site du ministère de l’Intérieur et du gouvernement, directement depuis son smartphone. Après quoi, un QR code sera proposé que vous pourrez présenter aux forces de l’ordre si elles vous contrôlent.
Le ministre de l’Intérieur précise que le choix du gouvernement s’est porté sur un formulaire plutôt qu’une application pour une question de données personnelles. “Nous n’avons pas voulu d’une application comme celles que nous avons vu fleurir lors des premiers jours du confinement, car il y avait un risque de piratage des données. ” explique-t-il, tout en précisant qu’il n’y’aura aucun fichier et que “personne ne pourra collecter les données des usagers“.
Si l’outil pourra être plus pratique, il évitera également plusieurs problèmes concernant les fraudes et la sécurité des forces de l’ordre. En effet, l’une des problématiques rencontrée par le fait d’utiliser son smartphone pour présenter l’attestation de déplacement est le fait que le policier vous contrôlant s’expose à des risques en saisissant l’appareil. En scannant le QR code, pas de contact et donc moins de risques. De même, il sera bien plus difficile de frauder : “ il faudra préciser votre heure de sortie, mais l’heure à laquelle vous avez édité le document sera accessible aux policiers. Cela évitera que des personnes remplissent l’attestation uniquement à la vue d’un contrôle de police.” indique le ministre dans son interview pour le Parisien.