Free s’affiche en entreprise citoyenne : pas de chomage partiel, pas d’aides de l’Etat et prime pour les techniciens Free sur le terrain
Free bon élève des opérateurs face au conséquences de la pandémie
Face à la crise du coronavirus, beaucoup d’entreprises se retrouvent en difficulté et ne sont pas en capacité de garder leurs employés. Afin que ceux-ci ne soient pas licenciés, l’Etat à mis en place dispositif de chômage partiel, qui prend en charge à 86% du salaire des employés concernés par cette mesure. Dans les télécoms, qui est un secteur moins touché que d’autres, SFR va pourtant mettre au moins la moitié de ses 9000 salariés en chômage partiel, un coût qui ne sera pas négligeable pour l’Etat et donc pour le contribuable. Bouygues Télécom, de son coté, est plus raisonnable mais va tout de même mettre 1650 salariés en chômage partiel.
Dans cette période compliquée, Free a fait le choix de ne pas demander d’aides de l’Etat et de prendre à sa charge le salaire intégral de ses collaborateurs, même ceux qui n’ont pas encore de nouvelle affectation pour le moment. Dans un note interne qu’Univers Freebox a pu consulter, Thomas Reynaud explique que Free a “en quelques jours, réinventé le quotidien professionnel de (ses) 11.000 collaborateurs. Chaque fois que cela était possible, nous avons basculé nos équipes en télétravail. Nous avons également renforcé les mesures sanitaires pour nos techniciens intervenant sur le terrain et adapter aussi leur mission en se concentrant sur les interventions essentielles. Chaque jour qui passe, nous mesurons aussi la résilience de notre organisation, et l’adhésion sans faille ’des salariés) à notre mission : permettre à nos 20 millions d’abonnés de continuer à communiquer en cette période inédite”
Free assure être suffisant solide pour ne pas faire appel à la solidarité nationale alors que la crise frappe la France
Le directeur général d’Iliad a indique que “certains de nos collaborateurs – 600 aujourd’hui et peut-être quelques milliers dans les semaines à venir – du fait de la spécificité de leurs fonctions, sont aujourd’hui « non opérationnels ». Il s’agit donc pour nous de trouver le meilleur moyen de maintenir leur rémunération dans cette période de non-activité. La crise aura bien sûr, un impact financier sur le Groupe. Mais nous avons la chance d’être une entreprise solide et d’appartenir à un secteur relativement épargné, les Télécoms. Parce que nous sommes solides, nous devons être solidaires. C’est pourquoi iliad a décidé de ne pas déclencher le chômage partiel en mars et en avril et de ne pas faire appel à la solidarité nationale”
Et d’expliquer la stratégie de l’opérateur pour maintenir la rémunération des personnels en non-activité : “nous aurons recours à deux dispositifs temporaires : les salariés seront soit invités à prendre leurs congés payés, soit quand cela est possible à suivre des formations à distance. Très vite, nous devrons prévoir d’éventuelles réaffectations ponctuelles sur d’autres missions liées à la situation particulière que nous traversons.”
Des primes pour les techniciens Free sur le terrain
Alors que le monde et la France sont touchés par la crise et que le confinement est de rigueur, les communications est secteur essentiel, sans quoi il ne serait plus possible de télétravailler, de rester en contact avec ses proches ou tout simplement se divertir. C’est pourquoi les techniciens de Free sur le terrain continuent à assurer leur mission afin de préserver la continuité du service pour les abonnés.
Free souhaite récompenser ces derniers. En effet Le Directeur Général a annoncé que ” l’impératif d’équité nous amène, pour ceux qui sont sur le terrain, notamment nos salariés au contact de nos abonnés pour les dépanner et nos techniciens réseaux, à réfléchir à des mesures de bonification de primes.”