Fibre : face au risque de malfaçons, un collectif prêt à poursuivre Orange pour “mise en danger de la vie d’autrui”

Fibre : face au risque de malfaçons, un collectif prêt à poursuivre Orange pour “mise en danger de la vie d’autrui”

Dans l’Orne, l’arrivée de la fibre ne se fait pas sans heurts. Face à la crainte de passer d’une connexion ADSL stable à un réseau fibre qui est régulièrement pointé du doigt pour des problèmes de raccordement, un collectif réclame la prudence.

La modernité, mais pas à n’importe quel prix. Face à des observations de déploiement de la fibre dans l’Orne par des sous-traitants, un collectif cherche à obtenir un rythme de déploiement moins rapide, mais plus efficace sur le long terme. Une mobilisation basée sur certaines opérations réalisées “dans la précipitation, en dépit du bon sens technique, avec de fragiles câbles aériens“.

Sur le point du déploiement en aérien, par exemple, le collectif pointe du doigt que ces câbles sont plus propices à des problèmes puisque la fibre passe souvent par des haies, qui ne peuvent pas être élaguées entre mai et août, la faute à la protection des oiseaux. Ils craignent également une fiabilité très aléatoire et de ne pas pouvoir appeler les secours, à l’heure où leurs smartphones ne fonctionnent que quand ils sont connectés à leur box.

Ils pointent également du doigt des cas dans lesquels les sous-traitants d’Orange implantent des poteaux sur des propriétés privées sans autorisation et réalisent des travaux dans certaines communes sans prévenir l’administration. La source du problème serait “la promesse politique qui a été faite par le Conseil départemental, que chaque Ornais puisse être connecté à cette fibre avant la fin de cette année”, selon Bertrand Maréchaux, à la tête de ce collectif.

Cette opposition ne vient pas sans propositions : ces usagers suggèrent de donner davantage de temps afin d’installer la fibre, dans le but d’avoir un déploiement qualitatif. Une idée qui vient aussi du fait que l’Arcep serait prêt à valider une fibre pouvant être directement enterrée sur le bord des routes, soit une solution jugée plus rapide, plus économique et sans risque d’arrachage.

Source : Tendance Ouest

 

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox