Les débits de Netflix en baisse chez Orange, Free, SFR et Bouygues Telecom

Les débits de Netflix en baisse chez Orange, Free, SFR et Bouygues Telecom

Les performances de Netflix en juillet sont globalement moins bonnes chez tous les opérateurs, à une exception.

Netflix a dévoilé son nouvel indice ISP mesurant ses performances durant les heures de grandes écoutes chez chaque FAI français. On observe ainsi que les débits moyens baissent pour tous les opérateurs en un mois, même chez Free qui était le seul opérateur à avoir conservé les mêmes débits moyens depuis le début de l’année.

SFR THD reste leader malgré sa perte de 0.2 Mb/s pour atteindre 3.4 Mb/s. Orange, Free et Bouygues Telecom observent pour leur part la même baisse avec un débit moyen de 3.2 Mb/s, atteignant les performances de SFR ADSL, seul à conserver le même débit par rapport au mois précédent.

Méthodologie

Les heures de grande écoute sont définies comme les 3 heures de plus grande consommation des programmes Netflix chaque jour pour chaque FAI. “Il pourra s’agir un jour de la tranche horaire de 19 à 21 heures pour un FAI, et un autre jour de celle de 18 heures, puis de celles de 21 et 22 heures”, explique le mastodonte de la SVOD.

Cet indice de performance des FAI couvre les réseaux à haut débit domestiques. “À ce titre, nous veillons à exclure le streaming direct depuis des réseaux cellulaires d’après les plages d’adresses IP/routage interdomaine sans classe (CIDR) fournis ou lorsque les appareils signalent qu’ils se connectent directement à Netflix à l’aide d’une antenne cellulaire”, précise le service.

Chaque fois qu’un client choisit de lire un titre, la session de streaming démarre à un débit maximal potentiel connu. Celui-ci est défini par la combinaison des paramètres de la résolution demandée (SD/HD/4k), l’appareil de streaming utilisé et la technique de codage. L’écart entre le débit effectif et le débit potentiel dépend de la qualité du réseau.

Pour comparer la performance réseau des FAI, Netflix suit deux étapes, d’abord en divisant les sessions en segments de 0,5 mégabit par seconde d’après le débit maximal possible et en calculant le débit pondéré dans le temps atteint pour toutes les sessions dans chaque segment, puis en appliquant ce qu’il appelle la normalisation globale. “Par exemple, si nous observons globalement que 10 % des heures se déroulent avec des débits maximaux possibles compris entre 0,5 et 1 Mbit/s, alors les 0,9 Mbit/s du FAI (du scénario précédent) bénéficient d’une pondération de 10 %. Chaque segment est normalisé de la même manière pour produire l’indice de performance”, 

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox