Antennes Huawei : après avoir réclamé 772 millions d’euros, SFR lâche l’affaire face à l’État
Le litige concernant le remplacement des antennes Huawei interdites par le gouvernement dans certaines zones s’est terminé par un désistement.
Après avoir initié une nouvelle procédure à l’encontre du gouvernement en mars dernier devant le tribunal administratif de Paris, SFR a finalement décidé de s’en désister le mois dernier. L’opérateur réclamait l’annulation des limitations d’usages des équipements Huawei pour les réseaux mobiles 5G dans certaines zones et réclamait 772 000 000€ au titre du préjudice causé par les règles mises en place par l’exécutif.
En effet, depuis plusieurs années et suite à des soupçons d’espionnage, les équipements Huawei sont interdits dans les endroits considérés à risques, soit à proximité d’installations relevant de la sécurité nationale par exemple. Le gouvernement avait par ailleurs obligé Bouygues Telecom et SFR à désinstaller, à horizon 2028, plusieurs milliers d’antennes. Les deux opérateurs, peu ravis des coûts engendrés par cette législation, ont longuement tenté de s’opposer et de faire annuler la décision. Mais cette fois, SFR s’est finalement désisté le 18 juillet, annonce une publication du tribunal administratif.