24/07
Pascal Praud et Vincent Hervouët taclent la Société des journalistes de France 3
Pascal Praud et Vincent Hervouët ont fortement critiqués le communiqué de la société des journalistes de France 3.
Hier matin, dans “L’heure des pros” sur CNews, Pascal Praud a taclé le communiqué de la Société des journalistes (SDJ) de France 3. Un communiqué dénonçant la couverture éditoriale des manifestations avec des sujets trop concentrés sur les violences au niveau de la rue. Les “aspects pacifiques et même festifs” seraient supprimés pour des longs sujets sur les “casseurs“. Pour eux, “la hiérarchie de l’information s’inverse“. France 3 regrette que la chaîne soit en train de “hurler avec les loups des chaînes d’infos en continu“, bien que leurs journaux sont qualifié de “premiums“. En dévoilant, en images, les violences, dans la capitale, France Télévisions répéterait l’erreur des “gilets jaunes“. “Déjà à l’époque des ‘gilets jaunes’, il aura fallu que d’autres médias (se saisissent des violences policières) pour que nous en parlions. Une démocratie c’est aussi une police qui sait se tenir… Comme une information digne de ce nom“, conclu le communiqué.
Agacé, Pascal Praud, s’est exprimé sur les propos : “C’est une oeuvre d’art ! ‘Hurlant avec les loups des chaînes d’infos en continu…’. C’est nous, hein ! Nous sommes les loups ! Qu’ils restent à France Télévisions, il n’y a pas de souci !“. “Vous avez une condescendance vis-à-vis de France Télévisions. Ce n’est pas que France 3. C’est aussi France 2… Le service public, c’est vaste ! Vous avez France 5, France 4, France Monde…“, a répondu, ironiquement, Vincent Hervouët. “Qu’est-ce que vous voulez dire ?“, a demandé le présentateur de CNews. “C’est un univers important ! Ils sont nombreux !“, a alors répondu le chroniqueur. L’animateur de “L’heure des pros” a ensuite dénoncé le “mépris” des journalistes de France 3 : “C’est une forme de mépris pour les journalistes travaillant pour les chaînes d’information“. “S’il y a quelques loups dans le PAF, il y a un immense troupeau de moutons du service public“, a continué Vincent Hervouët.
Source : Pure Médias