TF1 attaque “Touche pas à mon poste !” en justice
TF1 décide de porter plainte contre “Touche pas à mon poste !” suite aux propos contre l’émission “Le Late avec Alain Chabat” à répétitions de Cyril Hanouna.
Selon “Le Figaro” et “Pure Médias” TF1 poursuit C8 en justice pour les propos de Cyril Hanouna contre l’émission diffusée lors de la Coupe du monde de football 2022 en deuxième partie de soirée de la chaine, “Le Late avec Alain Chabat“. C’est donc en fin d’année 2022 que tout a commencé lorsque Cyril Hanouna a annoncé : “On a des infos, sachez que l’émission coûte, à chaque numéro, 500 000 €. C’est 5 millions les 10 émissions ! 400 000 € pour la production et 100 000 € pour payer tous les invités” et qualifie l’émission d'”accident industriel de l’année“. il affirmait également : “Sachez que TF1, qui avait vendu une part de marché sur les moins de 50 ans de 35 %, perd énormément d’argent avec ce programme“.
On vous dévoile le coût d’un Late-Show d’Alain Chabat ! #TPMP pic.twitter.com/5mcNEcYNEe
— TPMP (@TPMP) November 25, 2022
Suite à ce passage de “Touche pas à mon poste !“, TF1 avait dénoncé, le 26 novembre 2022, à l’aide d’un communiqué que ce sont des “informations mensongères“. La chaîne a également rectifié et souligné que les “personnalités invitées ont participé à titre gracieux et amical à ce show inédit et exceptionnel“. Par ailleurs, elle avait saisi l’Arcom citant que “le caractère répété des provocations et attaques contre les antennes du groupe TF1“. En fin de communiqué, la chaine a affirmé sa volonté de ne pas en rester là : “Ces propos inacceptables ne sont pas sans précédent vis-à-vis de TF1 et de ses partenaires. TF1 se réserve donc le droit de défendre ses intérêts par toute autre voie“. C8 a déjà été victime d’une amende de 3,5 millions d’euros après des injures en direct contre le député LFI, Louis Boyard, en novembre 2022. L’Arcom a indiqué, dans une enquête du “Figaro” publié le 26 mars 2023, que “plusieurs procédures sont en cours d’instruction” contre l’émission “Touche pas à mon poste !“. l’Arcom souligne qu’il “n’hésite pas et n’hésitera pas, chaque fois qu’un manquement aux obligations législatives ou conventionnelles qui s’imposent aux éditeurs est constaté, à faire usage des outils que lui confère la loi“.
Source : Ouest France