Quels débits 5G propose Free Mobile dans les 20 plus grandes villes de France ?

Quels débits 5G propose Free Mobile dans les 20 plus grandes villes de France ?

Notre partenaire RNC Mobile a dévoilé ce weekend son observatoire des débits se concentrant sur 20 grandes villes à travers l’Hexagone.

Les 20 villes les plus importantes de France représentent 14% de la population en métropole et font l’objet d’une concentration des efforts des opérateurs comme Orange, SFR ou Bouygues Telecom pour le déploiement de la 5G par exemple. Si Free Mobile couvre également une bonne partie de zones plus rurales, il n’oublie pas cette part non-négligeable de la population et RNC Mobile a donc “cherché à connaître l’avancement du déploiement sur ce parc privilégié“.

Le déploiement de la fréquence haute (et large) amenant le plus en performances (3.5 GHz ; NDLR) est assez hétérogène. Paris intra-muros, avec ses plus de deux millions d’habitants, est assez logiquement, de très loin en tête du peloton. Trois autres villes comme Marseille, Nice et Toulouse dépassent les cinquante sites sur-équipés. D’autre part, quelques villes, pourtant très peuplées comme Lyon, ou même comme Strasbourg et Rennes peinent à déployer la fréquence haute” explique RNC Mobile.

 

Quels débits en 2022 ?

Les équipes de l’application de speedtest ont également regroupé l’ensemble des mesures de débits réalisées dans un comparatif, basé sur les débits descendants médians en 2022. A titre de comparaison, le débit 5G médian en métropole est de 343 Mbps.

Si la valeur médiane des vingt villes est supérieure de 12 % à la médiane métropolitaine (385 Mbps vs 343 Mbps), les valeurs extrêmes oscillent entre 100 Mbps à Grenoble et 551 Mbps à Dijon. Cependant, RNC mobile explique qu’en “ne tenant compte que des communes disposant d’un nombre acceptable de mesures, la fourchette se resserre entre 325 Mbps à Nantes et 551 Mbps à Dijon“.

L’écart peut paraître important, mais la performance de Dijon reflète un  taux d’équipement en fréquence haute particulièrement élevé (97 % des sites disposent de la fréquence de 3,5 GHz). Et l’absence de 5G avec la seule fréquence basse fait que 100 % des tests en 5G bénéficient d’une performance optimale” indique RNC Mobile. “Il est donc cohérent que la ville de Nantes dont le ratio « habitants par antenne performante » est assez défavorable (14731 vs 4129 à Dijon) se classe en bas de fourchette des villes disposant de plus de 200 tests. De plus, la présence de 5G en fréquence basse contribue à la baisse des performances – au moins dans la zone d’émission de ces antennes non couvertes simultanément par un site disposant de fréquence haute (« effet intersite »)” ajoute l’équipe.

En terme de méthodologie, ces données proviennent de 6947 tests réalisés dans les 20 plus grandes villes (soit 10,7 % des tests réalisés sur l’ensemble du territoire contre un ratio d’habitants de 14%). A noter que  “le taux de présence de la 5G 3,5 GHz sur les 20 villes est de 42% contre 23% à l’échelle métropolitaine. La conversion en 5G est plus avancée sur ces villes, puisqu’il ne reste que 28% de sites 4G contre 37% en métropole. Logiquement, le ratio des habitants par sites dotés de la fréquence 3,5 GHz est meilleur qu’en métropole (9933 vs 15013)“.

Si au total treize ville présentent un ratio antennes/habitants favorable, trois d’entre elle souffrent d’une sous-densification et d’un sous-équipement en terme de fréquences hautes. Vous pouvez par ailleurs retrouver le profil de certaines villes directement sur le site web de RNC Mobile.

 

 

 

 

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox