Univers Freebox a testé le Samsung Galaxy A40, un smartphone qui plaira essentiellement pour son format compact
Après le test du Samsung Galaxy A20e, Univers Freebox se penche sur le Samsung Galaxy A40, un smartphone proposant une configuration de petit milieu de gamme dans un format compact.
Avant de passer à ce test, voici un rappel des principales caractéristiques du Samsung Galaxy A40 qui nous a été prêté par la marque et que l’on peut trouver à 200-260 euros, selon les enseignes :
La fiche technique
Processeur : octa-core jusqu’à 1,8 GHz (chipset Samsung Exynos 7885)
Mémoire vive : 4 Go
Écran : dalle Super AMOLED 5,9 pouces avec une définition Full HD+ (2 340 x 1 080 pixels)
Audio : son produit par un haut-parleur dans la tranche inférieure
Stockage : 64 Go (extensible, grâce à un emplacement MicroSD dédié)
Compatibilité 4G : support des bandes B1/B3/B5/B7/B8/B20
Deux emplacements Nano-SIM dans un tiroir en haut de la tranche gauche
Double capteur photo au dos : 16 + 5 Mégapixels (principal + ultra grand-angle)
Capteur photo à l’avant : 25 Mégapixels (dans une encoche goutte d’eau)
Prise casque 3,5 millimètres : oui (tranche inférieure)
Connectique de charge : port USB-C (tranche inférieure)
Connectivité Bluetooth : version 5.0
Support NFC : oui
Batterie : 3 100 mAh (non amovible)
Recharge : en filaire avec le bloc 15 Watts fourni
Système d’exploitation : Android 9.0 Pie avec l’interface One UI
Solutions de déverrouillage : lecteur d’empreintes au dos ou reconnaissance faciale avec le capteur photo frontal
Un smartphone léger et compact qui se fait vite oublier
Visuellement, le Galaxy A40 est plutôt sympa, notamment dans la finition que nous avons reçue et dont la coque reflète différentes couleurs. Cela le fait un peu sortir du lot.
En main, le Galaxy A40 se révèle vraiment agréable avec son format compact et son poids plume. Il a d’ailleurs le même gabarit qu’un Galaxy S9, mais en plus léger. Tellement léger qu’il s’est fait oublier durant un footing d’une heure et demie alors qu’il était glissé dans la poche du short. Nous savions seulement qu’il était là, grâce à la musique envoyée dans les écouteurs Bluetooth.
Un écran correct et un son propre, mais pas très puissant
Avec son écran AMOLED, le Galaxy A40 offre un bel affichage, des couleurs satisfaisantes (pour son niveau de gamme, évidemment). Son encoche goutte d’eau est assez petite pour se faire oublier, que ce soit en vidéo ou en jeu. Rien à signaler de ce côté-là.
Au chapitre son, rien de catastrophique ni d’exceptionnel. Le haut-parleur dans la tranche inférieure fait son boulot. On l’aurait juste aimé un peu plus puissant. Un peu trop de vent dans la rue et vous n’entendez plus rien du tout sans coller votre oreille au haut-parleur. Le manque de puissance fait aussi qu’on peut le pousser à fond à la maison sans déranger les autres occupants.
Notez enfin la présence du mini-jack dans la tranche inférieure. On pourra y connecter les écouteurs filaires d’origine qui sont plutôt bons en basses.
De la photo d’appoint, rien de plus
Le Galaxy A40 n’est pas un champion de la photo. Les clichés produits par le double capteur au dos manquent de détails et se montrent parfois baveux. En basse de luminosité, sans mode nuit, pas moyen de rattraper grand chose. Dès qu’une source lumineuse de type lampadaire ou phare de voiture se pointe, ça devient compliqué. Les clichés produits par le capteur frontal n’ont rien d’exceptionnel, mais sont loin d’être affreux. Ils permettront au moins un partage sur les réseaux sociaux.
Ci-dessous, une photo prise en journée en extérieur, puis sa version ultra grand-angle :
Une photo prise en fin de journée (il commençait à faire sombre) en extérieur, puis sa version ultra grand-angle (qui reflète d’ailleurs davantage le niveau de luminosité à ce moment-là) :
Des photos prises de nuit :
Un selfie en mode classique, puis sa version grand-angle :
Une expérience fluide, mais le minimum syndical en jeu
Les performances du Galaxy A40 permettent une utilisation fluide. Le jeu est possible, mais pas dans les meilleures conditions. Call of Duty Mobile se montre fluide, mais avec les graphismes faibles. Quant à Asphalt 9, il s’accompagne de quelques saccades par moment. Enfin, sans être trop importante, la chauffe se fait sentir en jeu, dans une bonne partie du dos. On sent que ça travaille là-dessous.
Sans être trop lente, la mémoire de stockage interne n’est pas la plus rapide. L’outil Disk Speed nous indiquait en effet 102 Mo/s en écriture et 220 Mo/s en lecture.
Une 4G avec des débits confortables
Durant nos quelques jours de tests, le Galaxy A40 nous permettait du surf et des téléchargements en 4G dans de bonnes conditions. Nous atteignions généralement les 100 Mbit/s en réception en extérieur et avons même approché les 200 Mbit/s en réception une fois.
Ci-dessous, des exemples de débits en extérieur :
Un test de débit depuis la salle de rédaction :
Chose à noter si vous êtes abonnés chez Free Mobile : pas de B28 (4G 700 MHz) sur ce Samsung Galaxy A40.
Pas de quoi envisager deux jours sans se priver
Avec sa batterie 3 100 mAh, le Galaxy A40 assure bien la journée d’utilisation. Il ne faudra toutefois pas espérer tenir deux jours sans se restreindre un peu. Ci-dessous, deux exemples d’utilisation :
(1er cas) Départ à 10h00 avec 100 % et arrivé le lendemain à 9h41 avec 10 % :
1 heure et 5 minutes de Netflix avec le son du smartphone
1 heure et de 25 minutes de streaming audio avec les écouteurs Bluetooth
40 minutes de jeu avec le son du smartphone
40 minutes de YouTube avec le son du smartphone
Photos
Consultation et alertes Twitter
Notifications Gmail
Surf sur Internet
Quelques SMS
Mises à jour des applications
(2e cas) Départ à 8h39 avec 100 % et arrivée le lendemain à 12h15 avec 19 %
1 heure et 15 minutes de streaming audio avec les écouteurs filaires
10 minutes de streaming audio avec le son du smartphone
20 minutes de YouTube avec les écouteurs filaires
15 minutes de YouTube avec le son du smartphone
35 minutes de jeu avec le son du smartphone
Photos
Consultation et alertes Twitter
Notifications Gmail
Surf sur Internet
Tests de débits
Benchmark
Une mise à jour système
Téléchargement des applications, dont 2 gros jeux
Manipulations avec captures d’écran
Avec une batterie assez modeste et une charge filaire 15 Watts, faire le plein ne prend pas trop de temps. Ci-dessous, deux suivis de charge :
(1er cas)
9h41 % : 10 %
9h46 : 16 %
9h51 % : 24 %
10h01 : 38 %
10h17 : 60 %
10h30 : 77 %
10h45 : 90 %
11h08 : 100 %
(2e cas)
21h30 : 13 %
21h35 : 20 %
21h40 : 27 %
21h45 : 34 %
21h50 : 42 %
21h55 : 49 %
22h00 : 56 %
22h15 : 75 %
22h48 : 100 %
L’interface One UI, toujours claire et complète
Le Samsung Galaxy A40 s’accompagne de l’interface One UI, avec pour socle Android 9.0 Pie.
Celle-ci propose quelques fonctions bienvenues :
le mode nuit (pour ne pas déranger le voisin de chambre)
la gestion avancée des gestes
le mode à une main
la possibilité de garder les boutons de navigation
l’outil de maintenance de l’appareil
En parlant de gestion avancée des gestes, nous vous conseillons de désactiver la reconnaissance du glissement sur le lecteur d’empreintes, celui qui permet d’afficher le panneau de notifications. Celle-ci a plus tendance à agacer qu’autre chose avec les affichages non désirés.
Quelques applications sont pré-installées dans le cadre de partenariats commerciaux : Facebook, Spotify, One drive, LinkedIn et Office. On peut désinstaller Spotify, mais pas les autres.
Terminons sur le volet sécurité. Les solutions de déverrouillage disponibles, à savoir le lecteur d’empreintes au dos et la reconnaissance faciale, ne sont pas les plus rapides que nous ayons vues à la rédaction. Au moins ont-elles le mérite de fonctionner correctement.
Quant aux patchs de sécurité, ils sont passés de mai à octobre, grâce à une mise à jour intermédiaire installée durant nos tests.
VERDICT
Le Galaxy A40 a quelques atouts. Une chose qu’on ne peut lui retirer, c’est en effet son format et son poids rendant la prise en main vraiment agréable. On aime sa charge assez rapide pour faire le plein en environ 1 heure et demie, ce qui est loin d’être un calvaire. Sans être exceptionnelles, les performances permettent de jouer. Quant à l’affichage et au son, ils sont simplement corrects.
Maintenant, il y a la concurrence. Sauf à chercher absolument le format compact, le Redmi Note 8T à 200 euros est clairement plus séduisant avec sa fiche technique plus étoffée et son autonomie vraiment confortable. Et si vous avez 50 euros de plus en termes de budget, le Redmi Note 8 Pro à 250 euros avec son chipset orienté gaming et son capteur photo 64 Mégapixels n’aura pas de mal à attirer votre attention.