La Commission européenne donne son accord pour une constellation de satellites afin d’arroser l’Europe en très haut débit
Alors que le projets de constellation européenne de satellites de communication est dans les cartons de la Commission européenne depuis plusieurs années, cette dernière vient de prendre une décision.
Bienvenue à New Symphonie ! Voici le nom du concurrent européen des américains Starlink et Kuiper déjà bien en place sur le marché. Ce consortium mené par Unseenlabs et Euroconsult et poussé par Thierry Breton se compose entre autres de 22 entreprises venant de 8 pays différents et a pour but d'”exploiter de nouvelles idées pour une constellation européenne haut débit innovante”. Ce contrat est signé pour une étude d’une durée de 6 mois, pour un coût de 1,4 million d’euros. “La création d’un leadership européen dans le secteur du New Space requiert d’une part la collaboration d’entreprise innovantes entre elles, et d’autre part la confiance des institutions dans la capacité d’innovation de ces PME européennes. Ce projet réunit ces conditions”, affirme Clément et Jonathan Galic cofondateurs d’Unseenlabs.
Mettre fin aux zones blanches
Lors d’un forum organisé par La Tribune, Thierry Breton avait fait part des objectifs attendus de cette constellation européenne : L’UE “doit se doter d’une constellation de connectivité spatiale multi-orbitale pour offrir à l’ensemble du continent une infrastructure de connectivité mettant fin aux zones blanches et pour assurer une redondance avec les réseaux terrestres. C’est indispensable pour la cybersécurité.” Grâce aux 22 entreprises participantes, le projet ne sera pas dépendant d’infrastructures non-européennes.
New Symphonie, la petite dernière de la famille des constellations européenne
New Symphonie vient donc rejoindre Galliléo et Copernicus permettant respectivement la navigation par GPS et la surveillance de la planète et de l’environnement. La nouvelle arrivée sera, quant à elle, axée sur la connectivité et devrait être déployée en embarquant dans des fusées européennes. Un futur qui n’a rien d’un long fleuve tranquille pour New Symphonie, au vu de la concurrence américaine qui a déjà su trouver sa place en Europe, ainsi qu’en France.
Source : La Tribune