Free : entre vigilance et action pour améliorer la qualité des raccordements fibre chez ses abonnés
Le directeur général d’Iliad, Thomas Reynaud, revient sur un standard mis en place par Free pour lutter contre les malfaçons sur les raccordements finaux.
Le taux d’échec dans les raccordements finaux s’améliore. De 25% il y a quelques mois, celui-ci est tombé à près de 17% fin septembre. Au-delà de la prise de conscience initiée par l’ex-président de l’Arcep, Sébastien Soriano en juin 2020 dénonçant le “travail de cochons” de sous-traitants peu scrupuleux et un réel gâchis qui persiste par endroit, la filière semble aujourd’hui avoir pris le taureau par les cornes, d’abord en lançant en décembre dernier un guide opérationnel s’adressant aux professionnels du secteur, puis en rendant en juillet un livre blanc avec diverses mesures pour en finir avec les malfaçons. L’objectif, éradiquer les “plats de nouilles”, ces câbles emmêlés dans les armoire de rue, mais aussi les débranchements d’abonnés au moment d’en raccorder d’autres ou encore les fichiers de déploiements erronés, les installations sous-dimensionnées, mais aussi le travail malfait chez les clients (prise mal fixée, fils apparents).
Dans une interview accordée à l’hebdomadaire La Gazette, Thomas Reynaud, directeur général de Free se montre aujourd’hui optimiste : “au niveau général, la situation s’améliore”. Et d’ajouter que l’opérateur est plus que jamais “vigilant sur la qualité du raccordement, parce que ce sont nos réseaux. Et, derrière, ce sont nos abonnés.” Pour éviter toute dérive, Free alimente “les systèmes d’information avec un compte rendu «enrichi», géolocalisé et horodaté avec une photo prise avant et après l’intervention, puis analysé par des algorithmes d’intelligence artificielle. C’est un standard que nous avons été les premiers à mettre en œuvre”. De quoi contrôler la qualité du travail réalisé par les intervenants et détecter rapidement l’apparition de malfaçons. Chez l’opérateur, le déploiement des réseaux repose actuellement sur 5 000 techniciens Free et 10 000 sous-traitants.
Source : La Gazette (version papier)