Free Ligue 1 veut diffuser les buts sur les réseaux sociaux et discute avec la LFP
La polémique autour du lob splendide de la 12e journée journée de Ligue 1 non-diffusé sur les réseaux sociaux relance le débat sur les droits de diffusion des buts sur Twitter, Facebook etc. Free discute aujourd’hui avec la LFP pour trouver une solution. Mais Amazon et Canal+ devront donner leur accord en cas de proposition concrète.
Le but totalement fou samedi dernier de Wahbi Khazri, attaquant de l’AS Saint-Etienne a mis en exergue une fois de plus une problématique connue mais pas encore résolue, à savoir la diffusion d’extraits de la Ligue 1 sur les réseaux sociaux. Jusqu’à dimanche soir minuit, aucune image du fantastique lob de 68 mètres tombé dans les filets, n’a pu être publié sur Twitter et consorts.
De son côté, la Ligue de football professionnel a justifié sa méthode par “une lutte active contre le piratage”, les buts sont publiés sur ses réseaux à partir de lundi. En réaction, Free Ligue 1 qui dispose du lot numérique de la compétition soit la diffusion de 30 minutes par match via des extraits en quasi-direct sur son application, a déclaré ce week-end : “Nous on demande que ça de pouvoir diffuser sur les réseaux sociaux”.
Pour trouver une solution en matière de droits de diffusion de la Ligue 1 sur les réseaux sociaux, l’opérateur de Xavier Niel est en discussion avec la LFP depuis le début de la saison. “Donner de la visibilité à notre championnat ne peut être que positif, mais ce n’est pas quelque chose de très encré encore en France. Ce mode de consommation commence à se faire une place dans les pays anglo-saxons, et nous sommes en discussion avec la Ligue concernant ces droits. Mais c’est un sujet complexe car c’est un sujet qui concerne l’ensemble des diffuseurs de la Ligue 1” a confié hier dans les lignes de Ouest-France, Frédéric Goyon, directeur de Free Ligue 1. Si la LFP ne semble pas être opposée à cette idée, il faut à présent que les principaux diffuseurs, Amazon et Canal + acceptent la proposition. Patience.
Source : Ouest-France