Les intempéries coûtent cher aux opérateurs : des risques permanents et des solutions à trouver pour assurer la connexion
Le réchauffement climatique fait également souffrir les réseaux télécoms. Les problèmes liés aux intempéries s’avèrent plus coûteux que ceux dûs à des dégradations volontaires et sont surtout bien plus fréquents.
Les inondations, les sècheresses et les tempêtes devraient se multiplier d’après le dernier rapport du GIEC et les opérateurs devront mettre de plus en plus régulièrement la main au portefeuille. Fabienne Dulac, CEO d’Orange France, affirme d’ailleurs que les phénomènes climatiques sont “plus réguliers, plus massifs et plus coûteux” comparés au vandalisme que subissent notamment les sites mobiles depuis plus d’un an.
Ces phénomènes climatiques “accentuent encore les problèmes dûs à la topographie“, explique-t-elle : “nos infrastructures subissent le vent, les inondations, les éboulements de terrain quotidiennement” énumère la dirigeante d’Orange France. Chaque structure subira de plein fouet une intempérie différente : les installations enfouies souffriront des inondations quand les structures aériennes seront à la merci du vent. D’après Fabienne Dulac, la France est particulièrement touchée par ces problèmes d’intempéries : “nous essayons de savoir pourquoi : est-ce dû au relief, à la répartition de la population sur le territoire, à l’urbanisme ? “.
En attendant, des solutions de secours sont adoptées, pour faire face à la situation qui promet de s’aggraver. Des initiatives existent, comme la mise en place de téléphones satellitaires dans les mairies, notamment dans les territoires les plus touchés comme en Occitanie et en Auvergne Rhone Alpes. “Ils nous faut des alternatives quand les réseaux tombent” souligne la CEO d’Orange France, y compris donc des technologies pouvant se passer d’électricité. Des forces d’intervention rapides viennent également en binôme en cas de crise et cherchent à rétablir le réseau.
Source: 01net