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3G : Point de vue de Maxime Lombardini (Iliad)
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La Tribune du 6 mars publie une chronique du Cercle des économistes intitulée "Quatrième licence de téléphonie : quels enjeux ?", sous la plume de Catherine Lubochinsky et Michel Didier. Ce texte liste avec attention toutes les raisons pour lesquelles il faut maintenir l’oligopole actuel sur le marché français de la téléphonie mobile, plutôt que de favoriser l’émergence d’un quatrième opérateur.
Si le propos émanait de l’Afom (Association française des opérateurs mobiles), il eût été parfaitement cohérent, comme une action de lobbying parmi d’autres. Mais de la plume de deux professeurs d’université nous aurions cependant pu attendre plus d’objectivité et de rigueur.
Je ne reviens pas sur les arguments d’autorité servis tels que : "Attention aux premières impressions. Ce ne sont pas toujours les bonnes", "Pas de nouvelle licence sans étude économique d’impact préalable", ou encore, plus pertinent, "il faut aussi mesurer l’impact (négatif) en matière d’investissements et d’emplois", et "Quant aux 620 millions d’euros encaissés par l’Etat [au titre de la quatrième licence], il faudra bien les répercuter sur les consommateurs" ! Même les experts les plus résistants au changement n’osent plus tenir de tels propos.