Free détaille la rémunération de ses partenaires sur le marché professionnel
“Le rapport peut être de 1 à 10 selon les cas”, résume Vincent Poulbère, concernant la valeur ajoutée qu’amène Free à ses partenaires sur le marché professionnel.
Si Free commercialise ses offres professionnelles dévoilées en mars 2021 à travers son propre réseau de distribution, l’opérateur s’appuie également sur un réseau de partenaires. “Au moins 200 partenaires ont signé dès mars avec Free Pro après la grande conférence de présentation de la Freebox Pro au channel. Beaucoup d’intégrateurs télécoms et IT, dont Ricoh et AMTrust, nous ont rejoints par exemple“, explique en effet Vincent Poulbere, directeur marketing et des ventes Partenaires de Free Pro, dans une interview accordée à Solutions Numériques.
Ces partenaires, parmi lesquels on retrouve aussi le numéro 1 du high-tech LDLC, sont d’ailleurs triés sur le volet. “Même s’ils signent vite, je ne cherche pas à faire des volumes. Je privilégie cette année les bons partenariats pour développer les meilleurs modèles de commercialisation avec des revendeurs qui sont réellement impliqués”, insiste-t-il.
Combien pour les partenaires ?
Mais comment Free rémunère-t-il ses partenaires impliqués ? À la question des marges perçues par ces derniers, Vincent Poulbere joue la carte de la transparence. “La rémunération standard de nos partenaires varie entre 50 et 100 euros pour l’activation de la Freebox Pro, selon la durée d’engagement”, indique-t-il. “Free Pro leur reverse aussi entre 3-7 % du chiffre d’affaires de l’abonnement, selon le volume d’affaires généré cette fois-ci. S’y ajoute la valeur sur les services IT que génère la Freebox Pro pour le partenaire, si celui-ci amène au client de l’accompagnement et du support. Le rapport peut être de 1 à 10 selon les cas”, poursuit-il.
Plus de 6 000 clients
En juillet dernier, Free Pro revendiquait plus de 6 000 clients depuis son lancement. L’offre intéresse d’ailleurs autant les PME et TPE initialement ciblées, que les grands groupes du CAC 40, d’après le directeur général d’Iliad.
Source : Solutions Numériques