Pour UFC-Que Choisir, la nouvelle offre Free Flex est “alléchante, mais pas sans risques”
L’association de consommateur s’est penchée sur la nouvelle solution proposée par Free en début de mois pour acquérir son smartphone. Elle pointe du doigt quelques risques concernant Free Flex.
Une offre qui “semble alléchante mais n’est pas sans risque” pour UFC-Que Choisir. Avec Free Flex, Free entend proposer une nouvelle manière d’acquérir son smartphone, en toute liberté et transparence. Pour éviter aux consommateurs de déchanter, l’association s’est ainsi penchée sur l’offre, et a relevé six “points de vigilance”. Sans critiquer ouvertement l’offre, UFC-Que Choisir explique présenter certains aspects dont vaut mieux avoir conscience avant de s’engager.
Quelques rappels nécessaires selon l’association
Une partie de la liste des raisons d’être vigilants fait plus office de rappel pour les consommateurs découvrant complètement l’offre Free Flex. Ainsi, l’association explique notamment que , puisque l’offre Free Flex est complètement indépendante du forfait, l’abonné “devra donc continuer à louer son téléphone jusqu’au terme des 24 mois, même s’il résilie son forfait mobile“.
UFC-Que choisir rappelle également la nécessité de payer la totalité des mensualités restantes si l’abonné veut devenir propriétaire du portable avant l’échéance des 24 mois, et indique ainsi que le consommateur “a intérêt à acquérir le téléphone. En effet, il serait dommage qu’il ne devienne pas propriétaire du téléphone alors qu’au bout de 2 ans, celui-ci a encore de la valeur et que le montant de l’option d’achat est raisonnable.”
Elle rappelle également que si l’offre est transparente et gratuite, elle “repose sur un crédit à la consommation […] qui engage le bénéficiaire et oblige l’opérateur à fournir un certain nombre d’informations.”
Deux inconnues pour le consommateur
UFC-Que Choisir tient également à prévenir sur la question de la propriété du téléphone. Tant que vous n’avez pas activé l’achat, Free en est encore propriétaire et c’est ainsi à lui qu’il revient de procéder aux réparations. Cependant, “en cas de perte, de vol ou de casse, le préjudice sera à votre charge. Qui plus est, au moment de rendre le téléphone, Free est en droit d’appliquer des frais s’il estime que le téléphone a été abîmé” explique l’association.
Ainsi, elle appelle à la méfiance : “le montant de ces frais n’est pas forcément connu à l’avance. Des consommateurs ayant souscrit à l’ancienne offre de location de smartphone de Free mobile s’étaient retrouvés à payer des frais allant jusqu’à 250 € sous prétexte qu’ils n’avaient pas rendu le téléphone ou que celui-ci était abîmé alors que ce n’était pas le cas.”
Dernier point, qui cette fois ne pourra être vérifié que d’ici deux ans, l’association rappelle également qu’une fois les 24 mois écoulés, si vous n’avez pas acheté ou retourné le smartphone, Free continuera à vous facturer la location, rendant l’appareil plus cher. Méfiante, UFC-Que Choisir indique ainsi que “rien ne dit que l’opérateur vous avertira quand le moment sera venu de faire votre choix“. Sur ce point, il faudra croire en la bonne foi de l’opérateur.