Technologies utilisées par Free : focus sur le RAID
Avec le petit dico des technologies utilisées par Free, c’est l’occasion d’approfondir vos connaissances du monde des télécoms et, par extension, des nouvelles technologies. Chaque semaine, un terme expliqué. Aujourd’hui, parlons du RAID.
Avec le serveur de la Freebox Delta, on parle d’une fonction de stockage en réseau pouvant reposer sur 1, 2, 3 ou 4 disques durs, avec un support du RAID 0, 1, 5 ou 10. Mais qu’est-ce que le RAID ?
La technologie RAID, pour Redundant Array of Independent Disks, ou regroupement redondant de disques indépendants dans la langue de Molière, permet de définir la manière dont fonctionnera un groupe de disques durs (ou dispositifs SSD) installés dans un ordinateur ou dans une unité de stockage en réseau (plus communément appelée NAS). Le chiffre derrière l’acronyme « RAID » détermine les différents modes de fonctionnement.
Le RAID 0 correspond à un volume agrégé par bandes et nécessite au moins deux disques durs. Les disques durs sont reconnus comme une seule unité de stockage. Les données sont en effet réparties entre les disques durs, sans redondance. Cela permet d’améliorer les taux de transfert. Gros inconvénient toutefois : la perte d’un des disques entraîne la perte des données. C’est avec le RAID 0 que l’abonné Freebox Delta peut arriver à 20 To de stockage en réseau, grâce à quatre disques durs de 5 To. Dans un tutoriel, nous vous expliquions d’ailleurs comment configurer la fonction NAS de la Freebox Delta.
Le RAID 1 désigne des disques en miroir. Les disques durs fonctionnent de concert avec une duplication des données, chacun stockant alors exactement les mêmes données. Si on ne dispose pas de la capacité de stockage cumulée qui aurait été disponible avec des disques durs fonctionnant de manière classique, on bénéficie en contrepartie d’une copie en cas de la défaillance d’un des disques durs. Ce fonctionnement s’avère intéressant dans le cas de données sensibles.
Le RAID 5 fait référence à un volume agrégé par bandes à parité répartie. Nécessitant au moins trois disques durs, ce fonctionnement repartit les données entre les disques durs. En cas de défaillance d’une unité, il est possible de reconstruire les données à partir des deux autres. Il y a en revanche perte de données si deux unités sont défaillantes.
Le RAID 10 combine le RAID 1 et le RAID 0 (1+0), avec au moins quatre disques durs. Cela permet d’améliorer les débits, tout en profitant de la sécurité de la duplication de données. Exemple avec quatre disques durs de 5 To : on arrive à 10 To de stockage, tout en ayant une copie et des taux de transfert en hausse.