Exposition aux ondes : la 5G dans la bande millimétrique y contribue de façon “négligeable”, selon l’ANFR
Une expérimentation de la 5G dans la bande millimétrique montre, selon l’ANFR, une contribution “négligeable” dans le niveau d’exposition aux ondes.
“Les niveaux mesurés, de l’ordre de 0,4 V/m à 3,2 V/m selon les configurations de tests, restent très inférieurs à la valeur limite réglementaire, fixée à 61 V/m pour cette bande de fréquences“, indique l’ANFR. Le régulateur évoque des mesures réalisées dans le cadre d’une expérimentation à la nouvelle gare de Rennes, avec le concours de l’opérateur Orange, de l’équipementier réseau Nokia et de la SNCF.
Contrôler le niveau d’exposition
Le régulateur dit avoir réalisé trois types de mesures dans le cadre de ce test grandeur nature : avec un téléchargement de fichiers de 1 Go (cas le plus réaliste), avec un trafic maximal et continu dans un faisceau de l’antenne bloqué (cas majorant) et enfin sans trafic.
“Ce rapport s’inscrit dans les actions de mesure et de maîtrise de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques, notamment dans le cadre du déploiement des réseaux 5G”, explique l’ANFR.
Une contribution négligeable
Alors que la 5G fait ses débuts commerciaux en France, que les opérateurs utilisent pour l’instant les fréquences basses, dont celles de la bande 3,5 GHz dite “cœur”, et que viendra plus tard l’utilisation de la bande 26 GHz dite “millimétrique”, le régulateur se veut rassurant face à cette montée en puissance.
Dans ses conclusions, l’ANFR souligne tout d’abord que les faisceaux de l’antenne 5G en bande 26 GHz produisent une exposition très localisée. Et d’expliquer que la contribution devient “négligeable” en cas d’éloignement de quelques mètres du cœur du faisceau.
Le régulateur indique ensuite que l’antenne distribue ses ressources selon le nombre d’usagers desservis. Ainsi, avec deux usagers, les niveaux d’exposition sont divisés par 1,4 par rapport à la situation avec un seul usager.
Mais l’autorité administrative souligne surtout le fait que dans le cas d’un usage réaliste, les niveaux d’exposition maximum relevés ne dépassent pas 1 V/m. C’est, souligne-t-elle, de l’ordre de la moyenne de l’exposition relevée dans le cadre des quelques milliers de mesures effectuées annuellement sur l’ensemble du territoire.