Bouygues, Free Mobile, Orange et SFR boudent une réunion de concertation anti-ondes
À l’heure où l’on parle d’accélération de la couverture mobile et où le gouvernement a présenté des mesures pour réduire au maximum le délai de la construction à la mise en service des antennes de téléphonie mobile pour faciliter les déploiements, les collectifs qui dénoncent le danger des ondes s’organisent et se regroupent afin que leur lutte soit plus efficace.
Dans le Puy-de-Dôme, le “Collectif Ondes citoyennes”, fondé à Romagnat suite à la découverte d’une antenne Free Mobile installée à proximité des habitations, s’est rapproché de collectifs fondés dans 7 autres communes afin d’avoir plus de poids.
Pétitions, signatures de tous les médecins de 4 villes où se trouvent les collectifs, avis d’un spécialiste qui affirme que certains troubles de santé des habitants sont dus à “des pics de hautes fréquences” : voyant que leur lutte n’avançait pas, le regroupement de collectifs s’est offert les services de l’avocat parisien Hubert Seillan, spécialiste des risques environnementaux.
Une réunion a été organisée en sa présence ainsi que des élus et un représentant de l’Agence régionale de santé à laquelle étaient invités les quatre opérateurs. Aucun représentant des opérateurs n’a fait le déplacement pour assister à la rencontre.
Les collectifs reconnaissent “l’utilité de tels équipements pour le développement économique et social de nos territoires” mais pointent “le réel danger que les ondes électromagnétiques peuvent présenter” et demandent le déplacement des antennes dans des lieux où personne n’habite.