L’Arcep demande aux opérateurs d’accélérer la couverture en téléphonie mobile des zones peu denses
Pour l’Arcep, la couverture en téléphonie mobile des zones peu denses "avance mais doit s’accélérer". Cette déclaration a été faite par l’autorité vendredi, à l’occasion de la présentation de l’Observatoire de la connectivité des territoires.
La couverture en voix et SMS des centres-bourgs est presque totalement achevée, mais l’Arcep précise que celle-ci était attendue dans "une dizaine de centres-bourgs présents dans le programme depuis plusieurs années". Mais l’accès total pour les centres-bourgs n’est pas encore fait. 9 % des opérateurs attendent la construction d’un pylône par les pouvoirs publics pour pouvoir l’assurer.
D’un autre côté, la couverture en internet mobile 3G a progressé. Elle est passée de 62 % à 68 % chez Orange au troisième trimestre, de 52 % à 56 % chez SFR, mais elle est restée stable chez Bouygues Telecom à 58 %.
Accélérer les déploiements pour pouvoir les finaliser d’ici au 30 juin 2017
L’Arcep a demandé aux opérateurs d’accélérer leurs déploiements afin de pouvoir les finaliser d’ici au 30 juin 2017. Une échéance fixée par les obligations de couvertures imposées aux opérateurs.
Les opérateurs vont cependant atteindre la couverture en 4G imposée lors de la vente des fréquences de la bande de 800 MHz, devant être assurée sur 40 % de la population de la zone dense avant le 17 janvier 2017. Selon l’Observatoire, Orange et Bouygues Telecom ont déjà annoncé avoir couvert plus de 40 % de la population de la zone, SFR s’en approche, passant de 25 % à 32 % durant le troisième trimestre.
Des obligations de couverture des zones peu denses qui ne concernent pas Free Mobile, qui ne possède pas de fréquences en 800 MHz. Cependant ce dernier, comme les autres opérateurs, doit, suite à l’attribution de la bande de 700 MHz, couvrir 50 % de la population de cette même zone au 17 janvier 2022.