Xavier Niel selon la presse américaine : de “l’arriviste” briseur de couples au ” Steve Jobs français”
Si le coup de théâtre de l’offre de rachat de T-Mobile a surpris en France, elle a eu le mérite d’intéresser les médias américains à Xavier Niel et aux télécoms français.
Les qualificatifs ont fusés ce week-end pour tenter de décrire le fondateur de Free. Forbes ne manque pas de rappeler qu’il s’est "initialement enrichi avec un service de chat pour adultes", un passé qui décidément ne cessera jamais de le rattraper. La magazine rappelle néanmoins sa fortune qui le place 133 eme rang mondiale selon le classement du magazine.
Pour le New York Times, Xavier Niel est un "arriviste français qui veut briser le couple bien installé Sprint T-Mobile".
Pour d’autres, les qualificatifs sont beaucoup plus valorisants. Bloomberg présente Xavier Niel comme un "dissident", le Time le qualifie "d’entrepreneur libre" quand Fortune estime qu’il s’agit d’une "des personnalités du monde des affaires français les plus dynamique et haute en couleur."
Du côté de du site spécialisé VentureBeat, on hésite pas à le comparer à un "Richard Branson français avec des cheveux long et une attitude rebelle" estimant qu’il faut "être un excellent vendeur et avoir un certain culot pour faire avancer cette opération".
Le site Quartz poussera la comparaison jusqu’à lui donner le titre de "Steve Jobs français", un qualificatif lourd de sens de l’autre côté de l’Atlantique.
Le Wall Street Journal, remet au goût du jour son surnom de "trublion" aux "cheveux longs" et au "style vestimentaire désinvolte" qui a réussi à se frayer "un chemin dans un pays où une élite resserrée laisse normalement peu de place aux nouveaux arrivants."
Quant à Free, le site Citeworld ira jusqu’à qualifier l’opérateur français comme étant "l’entreprise de télécommunication la plus innovante du monde".
Si cette transaction n’arrive pas à son terme elle aura eu le mérite d’attirer les projecteurs sur Free, Iliad et sur la France dans un pays ou "le rêve américain" ne peut pas comprendre la panne de "l’ascenseur social en France".
Source : La Tribune, Le Figaro