22/11
La FAPT CGT appelle à une réappropriation publique du secteur télécoms
Nostalgique de l’époque du monopole public de France Télécom, le FAPT CGT, Fédération des Activités Postales et Télécommunication dresse un constat pessimiste concernant le secteur des télécommunications.
Concernant l’emploi, Ghislaine Coinaud de la FAP CGT estime que "la concurrence a entraîné une baisse globale des effectifs de la filière et des garanties collectives, une dégradation des conditions de travail et des investissements." Elle met ainsi en perspective les 155 000 employés de France Télécom en 1997 contre les 95 500 pour Orange et les 30 600 salariés cumulés de Bouygues, SFR et Free actuellement .
Mais pour la FAP CGT, l’emploi n’est pas le seul problème d’un secteur qui selon le syndicat, aurait été sciemment affaibli au profit de quelques actionnaires après la privatisation de France Télécom. Pour la représentante du syndicat la recherche d’économie pose des problèmes de qualité de réseaux fournis à l’abonné : "le plan téléphone que prévoit le gouvernement autorise quatre réseaux 4G à Paris et en zone dense quand les zones rurales ne sont toujours pas couvertes en 3G. Là ou ce n’est pas rentable, il faudra encore que ce soit les collectivités territoriales qui paient."
Pour le syndicat, il se produira donc le même processus pour le déploiement de la 4G en zone moins dense que pour le déploiement de la fibre optique en France alors que France Télécom avait financé l’ensemble du réseau cuivre sur le territoire. Ils demandent ainsi une appropriation publique de tout le secteur des télécoms.
Source : NVO