Yves le Mouël (FFT) : une logique économique « implacable » et une guerre des prix « féroce »
La FFT a donc analysé les résultats de l’étude de l’UFC-Que Choisir et publié, le 5 mai, la position des opérateurs membres de la fédération. Elle estimait que « contrairement à l’image biaisée donnée par l’étude de l’UFC Que Choisir, la situation du secteur des télécoms s’est fortement dégradée depuis trois ans, au point d’en menacer la soutenabilité même […] Contrairement à ce que feint de croire l’UFC, le fait d’avoir des prix significativement inférieurs aux autres pays de l’OCDE ne peut rester durablement sans conséquences dommageables non seulement pour les opérateurs et l’ensemble de la filière, mais aussi pour le consommateur, attentif à juste titre à la qualité de service et à l’accès aux nouvelles technologies, qui était jusqu’alors un axe de vigilance fort de l’UFC. ».
Après avoir donné la parole à Alain Bazot, président de l’UFC-Que choisir, dans sa dernière Lettre hebdo, l’ARCEP a tendu son micro à Yves le Mouël, directeur général de la FFTélécoms. Ce dernier explique que les tarifs en France sont extrêmement bas […] malgré une baisse considérable de leurs revenus et de leurs marges, les opérateurs ont maintenu leurs investissements parce que c’est vital. Plus de 7 milliards d’euros. Si on rapporte l’investissement au chiffre d’affaires, leur taux d’effort a cru […] mais Jusqu’où peut-il encore croître ? Nous pensons que nous avons atteint la limite à ne pas dépasser ».
Yves le Mouël revient notamment sur la logique économique « implacable » et la guerre des prix « féroce » que se livre actuellement les quatre opérateurs français.
Pour voir l’interview en vidéo d’Yves Le Mouël sur le site de l’ARCEP