Pour la GSMA, le marché unique des télécoms est l’occasion pour l’Europe de reprendre sa place de leader.
La GSMA, qui organisait le conférence Mobile 360 Europe hier à Bruxelles, a publié une évalutation complète de l’impact de l’industrie mobile en Europe.
Cette étude révèle le retard pris par l’industrie du mobile en Europe par rapport au reste du monde. Pour Anne Bouverot, directrice générale de la GSMA, "L’Europe a longtemps été considérée comme pionnière dans le mobile mais elle se trouve désormais derrière d’autres régions dans le déploiement du haut débit mobile, notamment dans la 4G LTE."
Si l’étude révèle que l’Europe dispose du taux de pénétration d’abonnés uniques le plus élevé au monde (79%), elle est également la seule région dont les revenus dans le mobile sont en baisse (de 162 milliards d’euros en 2010 à 151 milliards en 2012).
Pour autant, à l’instar des propositions de marché unique ou de développement de la 5G, par les commissaires Européens aux nouvelles technologies et à la concurrence, la directrice de la GSMA estime qu’il est possible d’inverser la tendance :
"L’industrie du mobile peut jouer un rôle clé dans sa relance européenne, mais cela nécessiterait des politiques encourageant l’investissement dans la connectivité haut débit mobile, permettant l’innovation et contribuant à renforcer la confiance des consommateurs dans les services mobiles."
Pour la directrice de la GSMA, l’Europe dans sa construction de marché unique des télécoms doit :
- Encourager l’investissement à travers l’harmonisation du spectre avec une approche coordonnées entre les pays. La GSMA note également que seules 600 MHz, sur les 1200 MHz prévus pour 2015, ont été libérés pour l’acheminement des trafics des données.
- Réduire les obstacles à la consolidation du marché. La GSMA souhaite ainsi que la Commission Européenne simplifie les examens de fusions entre les opérateurs.
- Encourager l’innovation des contenus de services et renforcer la confiance des consommateurs dans l’utilisation des services et des applications mobiles en libérant les grilles tarifaires des nouveaux usages.
Pour Anne Bouverot " l’initiative du marché unique des télécommunications présente une occasion important pour y arriver, et nous devons nous y atteler."
Source : Génération NT