22/11
Free fait le point sur son réseau fixe qui comptait 68 400 km de fibre fin 2012
Dans le document de référence qu’il vient de publier, free a fait le point sur le déploiement de sont réseau fibre (longue distance et boucle locale fibre). Tout au long de l’année 2012, le réseau longue distance de Free s’est accru de 4 400 km, pour un total de 68 400 km. L’opérateur explique également les différentes technologies qu’il a choisi.
Le réseau de transmission longue distance de Free
Le réseau de transmission longue distance de Free est totalement construit en fibre optique. Le Groupe a mis en place une technologie de communication optique basée sur la technique de multiplexage de longueur d’onde (DWDM – Dense Wavelength Division Multiplexing).
Cette technique permet de faire passer plusieurs ondes de longueurs différentes sur une seule fibre optique. Avec les équipements de transmission optique mis en place par le Groupe, chaque onde est porteuse d’un signal à très grand débit (10 Gbits et 100 Gbits), et un minimum de 32 ondes peuvent être passées sur une seule fibre optique. Ceci assure une capacité pouvant atteindre, pour chaque lien, plusieurs centaines de Gbits, ce qui peut être considéré comme une capacité de transmission « infinie ». La construction ou la location des tronçons de fibres noires (cf. ci- après) et l’exploitation en interne des équipements de transmission en investissant dans les multiplexeurs, permettent au Groupe d’avoir la maîtrise totale de ses capacités de transmissions.
Carte du réseau de Free au 31 décembre 2012
Au 31 décembre 2012, le réseau du Groupe compte environ 68 400 km linéaires de fibre optique contre environ 64 000 km au 31 décembre 2011.
Le réseau est majoritairement détenu aux termes de contrats d’IRU ( Indefeasible Rights of Use), privilégiés par Free. Par ces contrats à long terme, le Groupe a acquis le droit imprescriptible d’exploiter ces fibres pendant une période donnée, et cela sans avoir à tenir compte des éventuelles servitudes de passage.
Les tronçons du réseau qui ne font pas l’objet de tels contrats, sont détenus en location ou en propre, notamment suite à des opérations de co-construction entreprises avec des opérateurs privés ou des collectivités locales.
Le déploiement d’une boucle locale en fibre optique
La fibre optique, adoptée depuis longtemps par les opérateurs de télécommunications pour leurs liaisons longue distance, s’affirme comme la technologie de transmission la plus rapide, la plus fiable et la plus puissante. Elle permet en effet le transport de données à la vitesse de la lumière et offre des débits de plusieurs centaines de Mbits/s, voire beaucoup plus. C’est elle qui a notamment permis le formidable essor d’Internet au niveau mondial. Avec un réseau de desserte en fibre optique aux débits montant et descendant élevés, l’utilisation simultanée de différents services multimédias devient réellement possible.
Free a fait le choix, pour son réseau de desserte d’abonnés en fibre optique jusqu’au domicile, d’une architecture Point à Point (P2P) car elle lui permet de raccorder chaque abonné par une fibre dédiée. Dans une architecture P2P, qui est celle de la boucle locale téléphonique cuivre, le débit dont dispose chaque abonné lui est propre entre son domicile et le point de concentration.
Le déploiement du réseau de fibre optique afin de connecter directement les habitations de ses abonnés (FTTH) est constitué de quatre phases :
– l’acquisition de locaux pour la réalisation de nœuds de raccordement optique (NRO) ;
– le déploiement « horizontal », qui consiste à acheminer de la fibre optique depuis le NRO jusqu’aux pieds des immeubles ;
– le déploiement « vertical » :
- soit poser des fi bres optiques dans les immeubles, jusqu’aux paliers s’il s’agit d’immeubles pour lesquels le Groupe est détenteur de la convention de raccordement ;
- soit raccorder les immeubles mis à disposition par les opérateurs tiers dans le cadre des accords de mutualisation.
– le raccordement de l’abonné.
Le déploiement « horizontal » est réalisé soit en propre par les équipes du Groupe (principalement à Paris), soit par des sous-traitants principalement en province et au travers de l’offre d’accès aux fourreaux de l’Opérateur historique.
Suite à la finalisation du cadre réglementaire en Zone Très Dense courant 2011, le Groupe a mis en place en 2012 une organisation dédiée et un mode de production industriel pour les raccordements d’immeubles mis à disposition par les opérateurs tiers au travers des accords de mutualisation. Le Groupe anticipe ainsi une accélération progressive de ses raccordements d’immeubles et d’abonnés.
Par ailleurs, en août 2012, le groupe Iliad a été le premier opérateur à souscrire à l’offre de France Télécom d’accès aux lignes FTTH en dehors de la Zone Très Dense et à s’engager à cofinancer certaines des agglomérations proposées par l’Opérateur historique. Cette offre permet à chaque opérateur d’acquérir et donc de cofinancer le déploiement à hauteur de la part de marché locale souhaitée.
Cette mise en commun des moyens permet de déployer un réseau unique et mutualisé entre les répartiteurs optiques et les abonnés, et de desservir ainsi une population plus large.
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox
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